C’est avec optimisme que l’ex président de la FIFA Sepp Blatter foule l’entrée du tribunal arbitral du sport : « Je vais plaider ma cause. Et je suis sûr qu’au final, ou peut-être, le TAS va comprendre que le paiement effectué à Platini était vraiment une dette que nous avions envers lui. C’est un principe : si vous avez des dettes, vous les payez. Je ne m’appellerais pas Sepp Blatter si je n’y croyais pas, si je n’étais pas optimiste. Il faut être optimiste mais il faut aussi dire une chose: nous sommes dans le football et dans le football il y a un arbitre».
Le Suisse de 80 ans fait cette déclaration à la foule de journalistes à son arrivée dans une Mercedes noire, accompagné de son avocat Lorenz Erni. Il est entendu aujourd’hui par le Tribunal arbitral du sport (TAS), parce qu’il espère une annulation ou une réduction de sa suspension de toute activité liée au football pendant une durée de six ans.
A son arrivée au tribunal ce matin à Lausanne, Sepp Blatter s’est montré plus optimiste. Pourtant, à l’instar de Sepp Blatter, Michel Platini a été reconnu coupable de “conflit d’intérêt” et de “gestion déloyale”, suite à un versement de 1,8 million euros effectué au Français par le président de la FIFA. Suspendu 8 ans par le comité d‘éthique de l’instance internationale de football, les deux hommes avaient vu ensuite leur peine être réduite à six ans en appel.
En mai dernier, la suspension de Platini avait finalement été réduite à quatre ans par le TAS. Sepp Blatter va connaître à son tour le verdict des arbitres. C’est avec un état d’esprits conquérant que Blatter s’avance vers la prochaine tournure de sa vie.
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