Comment se sent un ancien lion à l’aurore de la Coupe du Monde ?
Vous savez, quand on aborde une compétition de l’acabit de la Coupe du Monde, que l’on soit de l’équipe nationale ou qu’on l’ait été, on se pose toujours un certain nombre d’interrogations. Bon la plupart de ces questions trouvent leurs réponses lors des matches de préparations. Bon je pense que les camerounais se doivent d’être confiants.
On imagine bien que vous ayez suivi de fond en comble les trois matches de préparations qu’ont livrés les lions indomptables. Quelle analyse pouvez-vous déjà dégager relativement à ces rencontres ?
Honnêtement, je crois que quand on a en face de nous des adversaires prétendument faibles, alors on devient aussi faible. Que ce soit le Paraguay ou la Macédoine, je crois qu’on n’a pas vu une équipe conquérante comme on ça a été le cas quand on a joué contre l’Allemagne. Donc le premier adversaire du Cameroun c’est le Cameroun et il faudra prendre tous les matches au sérieux, quel que soit l’équipe en face.
Alors s’il fallait donner trois noms qui vous auraient marqué lors de ce match face à l’Allemagne ?
Déjà il y a le latéral droit Cédric Djeugoue qui vient de Coton Sport, personnellement je ne le connaissais pas avant ; il y a Moukandjo que je voyais par intermittence et là il me confirme qu’il a du talent, et évidemment le jeune Choupo-Mouting qui s’est battu comme un beau diable. Bon, quant au capitaine, il faudrait encore attendre parce qu’il faut dire qu’on attend beaucoup plus de lui.
Selon vous, pourrait-on espérer aller loin dans Coupe du Monde ?
Vous savez, tout peut arriver en football, donc moi, les pronostics je ne les fais pas souvent. Sinon, nous aimons tout le pays, et mon souhait est que nous allions loin.
Auriez-vous le temps d’approcher certains joueurs, et si c’était le cas que leur diriez-vous ?
Je crois qu’on aura le temps de se voir samedi après le match d’au revoir et je leur dirai de mouiller le maillot jusqu’au dernier coup de sifflet final.
Que pensez-vous de notre coach ?
Moi je n’aime pas juger les coaches parce que j’en fais partie, sinon, maintenant ce qu’on puisse faire c’est de lui souhaiter beaucoup de chance et beaucoup de réussite, car qu’on le veuille ou pas il est là et il le restera jusqu’au Mondial, donc on devrait tous être derrière-lui.
Par Darysh Nehdi
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