Dans une interview accordée au journal anglais « The Telegraph », l’international camerounais Alexandre Song est revenu sur son séjour « cauchemardesque », après sa signature en Russie, au Rubi Kazan.
L’ancien joueur d’Arsenal et du Fc Barcelone a presque vécu l’enfer en Russie. En effet, arrivé en Russie en 2016, Alexandre Song a passé presque deux années difficile en Russie, jusqu’en 2018.
« Pendant un moment, je ne pouvais pas dire aux gens que je n’allais pas bien, je devais dire que tout allait bien parce que je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent. Je devais juste être positif et ne pas faire de mal aux autres, surtout ma femme et mes deux garçons qui étaient à Londres Quand j’ai postulé, je pensais que j’aurais une maison bientôt, mais les mois ont passé et je n’en ai pas eu. Finalement, j’ai quitté l’hôtel et j’ai dû vivre dans le centre de formation. Le club m’a dit d’attendre qu’ils finissent la maison. J’ai parlé un jour à l’un des responsables du design et il m’a dit que personne ne lui avait rien demandé. Je suis resté longtemps assis dans ma chambre et je n’ai jamais allumé la lumière. J’étais toujours avec mon ordinateur, sans télévision, car je ne comprenais rien au russe », a raconté Alexandre.
« Toute ma vie était basée sur un ordinateur et un téléphone portable et ce n’était pas sain. Pour être honnête, je ne savais pas pourquoi je n’avais pas allumé la lumière. C’était un endroit magnifique. Il y a de bons restaurants et des gens sympas, mais je ne suis jamais sorti parce que je n’avais pas d’amis. J’ai toujours mangé dans les installations du club et j’étais toujours seul. J’ai commencé à devenir fou. Je n’ai pas pleuré, mais j’étais très tendu », a-t-il continué.
Depuis son départ de Russie, l’actuel défenseur de l’Arta Solar 7 à Djibouti dit se sentir bien. Dans une interview accordée à Canal 2, il a exclue l’éventualité d’un retour en sélection. Ceci, à quelques mois du début de la CAN 2021 qu’organise le Cameroun. « Je me sens bien là où je suis à l’écart depuis cela fait déjà 6 ou 7 ans aujourd’hui. Le temps passe tellement vite je ne me souviens même pas, je suis plus épanoui J’ai laissé cette sélection, je suis fier de ce que j’ai produit. Peut-être que certaines personnes se diront qu’il n’a rien fait. Mais bon après mon parcours, mon chemin a été vraiment enrichissant que, aujourd’hui je ne regrette pas ce que j’ai vécu là-bas. Je ne me vois pas retourner en sélection, sinon je l’aurai fait depuis des années par le passé. Honnêtement, ça ne m’intéresse pas. »
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