Basketball

Portrait: Olivia Époupa

Olivia Époupa, née le 30 avril 1994 à Paris (France), est une joueuse française d’origine camerounaise de basket-ball.
Habitante du quartier de la Goutte-d’Or, elle commence le basket en 2005 dans le 18e arrondissement sur le conseil de sa prof d’EPS de l’école élémentaire Jean-François Lépine : « J’avais touché à pas mal de choses sans vraiment persévérer. Je l’ai écouté, je me suis lancée, je n’avais rien à perdre4. » Son aisance ne passe pas inaperçue et elle rejoint dès 2009 le Centre fédéral où elle perfectionne son jeu et prend part aux campagnes internationales avec les équipes de jeunes.
À sa sortie de l’INSEP, elle rejoint Basket Landes avec sa coéquipière en équipe de France Valériane Ayayi. Remplaçante de Carmen Guzman, elle s’adapte cependant vite au haut niveau réussissant notamment le 16 décembre face à Toulouse 28 points (5/9 à 2-pts, 2/2 à 3-pts, 12/13 aux lancers), pris 9 rebonds, délivré 6 passes décisives, fait 3 interceptions, perdu 2 balles et provoqué 7 fautes pour 39 d’évaluation5. Malgré sa petite taille, son explosivité en fait un véritable poison en défense pour ses adversaires et sait même s’illustrer au rebond.
Après deux saisons dans les Landes (7,2 points et 3,7 rebonds en 2013-2014) avec pour la dernière une seconde place de la saison régulière, elle signe en avril 2014 pour Toulouse. Meilleure joueuse à l’évaluation lors de la troisième journée, elle récidive lors de la dixième dominant en seconde période la joueuse WNBA Alex Bentley pour permettre à Toulouse de l’emporter sur Tarbes avec 23 points (8/12 à deux points, 1/4 à trois points, 4/7 aux lancers-francs), 10 rebonds, 8 passes décisives, 5 interceptions, 2 contres, 10 fautes provoquées et 5 balles perdues pour 33 d’évaluation en 38 minutes. Pour sa seconde saison à Toulouse, elle réussit son premier triple-double en LFB avec 14 points, 12 rebonds et 12 passes décisives. Pour son entraîneur Jérôme Fournier : « Je n’ai jamais vu ça. Quand tu es une meneuse de jeu d’1m65 et que tu fais des triple-doubles, c’est souvent des points, des passes et des interceptions. Mais là ce sont des rebonds ! Elle ne renonce jamais, ça l’amène à être présente sur tous les ballons. »
N’ayant pu obtenir le maintien de Toulouse malgré 11,5 points, 6,7 rebonds, 5,3 passes décisives et 3,2 interceptions de moyenne pour 14,7 d’évaluation, elle rejoint l’équipe de Villeneuve-d’Ascq qualifiée pour l’Euroligue, où elle retrouvera son ancienne coéquipière dans les Landes Valériane Ayayi.
En 2017, elle remporte avec Villeneuve-d’Ascq son premier titre de championne de France face à Lattes Montpellier. Elle tente ensuite une première expérience à l’étranger avec le club turc d’Euroligue Galatasaray. En décembre 2017 face au leader du championnat Fenerbahçe Galatasaray doit s’incliner 79 à 67 malgré 14 points, 5 rebonds, 6 passes décisives et 7 interceptions pour 1 seule balle perdue en 34 minutes de jeu pour Époupa qui livre une excellent première saison à l’étranger avec 9,8 points, 5 rebonds, 4,1 passes décisives et 3,4 interceptions en moyenne en championnat et 10,4 points, 8,1 rebonds, 4,2 passes décisives et 3,4 interceptions en Euroligue malgré une adresse perfectible à trois points (27% en championnat et 2/20 en Euroligue). Le club remporte l’Eurocoupe face à Venise. Discrète en finale (4 points, 3 rebonds et 2,5 passes lors des deux matchs), elle s’est fait remarquer lors de la saison régulière d’Euroligue avec des moyennes de 9,6 points, 7 rebonds, 3,7 passes et 3 interceptions en 14 matchs

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