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Le CIO modifiera son processus d’octroi des JO, organisera des élections

Des Jeux olympiques qui seront présentés dans plusieurs villes, ou encore plusieurs pays. Des candidatures qui seront régulièrement sollicitées. Des villes qui pourraient être recommandées, sans adversaire.

Des changements radicaux dans le processus de sélection d’une candidature pour l’obtention des Jeux olympiques ont été présentés mercredi. Ces démarches ont été entreprises par le Comité international olympique (CIO) dans l’espoir d’éviter les manchettes négatives, de se mettre à dos les contribuables à la suite d’échecs référendaires – comme ce fut le cas à Calgary l’automne dernier – et les dépenses excessives pour construire des éléphants blancs.

Ébranlé par les récents référendums en Europe et au Canada, le CIO a décidé que les prochaines candidatures devront être soumises à un référendum local avant de pouvoir participer au processus d’octroi des Jeux olympiques.


« Nous ne pouvons, comme je l’ai déjà mentionné, continuer d’être éclaboussés de la sorte », a déclaré le membre du CIO John Coates, en rappelant que des réformes avaient déjà été mises à l’essai dans le processus d’octroi des Jeux olympiques d’hiver de 2026.

Lundi, la candidature de Milan-Cortina d’Ampezzo, dans le nord de l’Italie, a vaincu celle de Stockholm-Are, laquelle comprenait un partenariat entre la Suède et la Lettonie pour l’utilisation de sa piste de bobsleigh. Toutefois, pendant le processus d’octroi, les appuis des gouvernements municipaux et nationaux ont été mis à rude épreuve.

Les éventuelles villes qui souhaitent présenter leur candidature pour l’obtention des Jeux olympiques devront inclure dans leur projet des installations qui existent déjà ou qui seront temporaires, et seront encouragées à éviter les projets de construction faramineux.

 

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