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Yvonne Metende Mballa, ancienne lionne indomptable : « J’ai peur pour notre équipe »

Yvonne Metende Mballa est une Ancienne Lionne Indomptable et Co-Fondatrice de L’ANFC (Association Nationale des Footballeuses du Cameroun). L’ancienne capitaine du Canon de Yaoundé aujourd’hui spécialiste en management sportif formée au Etats-Unis analyse la première sortie du Cameroun face au Canada qui s’est soldé par la défaite des lionnes (1-0).

« Les Lionnes ont fait moins que ce que le coach a promis, à savoir, faire mieux qu’en 2015. Dans tous les cas, il était déjà constaté que ce n’était pas le même genre de poule, ni le même genre d’équipe, mais il a promis et il devait le faire. Mais à mon avis, ce n’est pas ce qu’on a vu. On nous a fait croire que le coach était un spécialiste, de la préparation physique. Contrairement à tout ce qui a été annonce aujourd’hui, j’ai vu des filles en majorité plus lourdes, en la personne de Raissa Feudjio qui n’était pas différentes de ce que tout le monde a décrié au Cosafa et à la coupe d’Afrique. Et on nous a dit que le coach était l’adjoint de Enow, c’est à dire, qu’il était préféré aux autres pour pérenniser comme la continuité et surtout la réussite. Mais voilà, ce n’est pas l’homme de la situation qu’on nous a présenté. Aujourd’hui, j’ai plutôt observé une équipe sans âme, morte physiologique, qui n’avait pas de fond de jeu et franchement, à mon avis, ce sera difficile pour nous, de jouer vers l’avant quand on passe tout le match à défendre comme aujourd’hui. On a passe pratiquement tout le temps à défendre. On n’avait cinq défenseurs, deux milieux qui evoluaient aussi très bas. Comme Ngo Ndoumbouck que beaucoup peuvent juger qu’elle n’a pas bien joué, mais elle a abattu un travail monstre au milieu de terrain, il l’a même fallut qu’elle revienne et écope d’un carton tellement elle barrait. Et tous les ballons qui ont été servis à Onguene la pauvre qui était là-bas, esseulée ont été servis par Maryse Ngo Ndoumbouck et de l’autre côté, Ajara s’est blessée très tôt. Donc j’ai vraiment peur pour la suite de notre compétition. Et en plus vers la fin du match, j’ai remarqué que nos filles étaient sur leurs genoux. Donc une fois de plus je ne sais pas ce que le très grand préparateur physique a pu faire pour ces filles là, pour qu’on ne soit pas aussi apte à jouer une coupe du monde. J’ai vraiment peur pour la suite. C’est vrai je ne sais pas si le mal d’Ajara est trop grave, et là si on l’a perd, vraiment c’est un autre coup qu’on va prendre. De ma mémoire d’observatrice, je me souviens que Ngock Yango ne finit pas toujours les trois matchs de la phase allée. Tellement elle a trop donné aujourd’hui, je suis sûre que, elle pourra avoir des bobos et ne pas être capable de jouer le deuxième match. Vraiment entant qu’observatrice avertie, j’ai peur pour notre équipe.».

 


 

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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