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Bouna Ndiaye : « Ma mission, c’est de diffuser à mes jeunes frères Africains la methodologie pour avancer dans la vie »

Bouna Ndiaye promoteur du projet Why Not Me  explique sa présence au Cameroun pendant deux jours, du 5 au 6 avril, le franco Sénégalais étaot au Cameroun pour partager son expérience avec les jeunes amoureux du basket. Au terme de ces deux jours d’échanges et de jeux, le concept s’éclaircit.

 

Qu’est ce qui vous a amené ici au Cameroun


« Ce qui m’amene ici a cameroun, c’est mon parcours, mon histoire. Quand j’étais plus jeune, on était dans une banlieu Parisienne, dans une cité très pauvre et puis très simplement avec ma mère qui se battait pour nous. Et un jour, j’ai décidé de sortir de ça. Parce que dehors, c’était la drogue, comme à Marseille à Paris, dans les banlieu, les gens ils volent les motos ils les revendent, les voitures, la drogue, moi je me suis dit, ce n’est pas ce que j’ai envie de faire, j’ai envie de réussir et je suis posé la question pourquoi pas moi. »

 

Why not me, quel est l’objectif ?

« Au regard de tout ça, je me suis posé la question Why not me, pourquoi pas moi ? et ensuite, il n’y avait pas de basket dedans, il y avait juste l’envie de s’en sortir, j’ai commencé à faire tout à 100%. C’est-à-dire, le week end j’allais au marché ramasser des saletés, les gens me donnaient 1f, 2f, 10f, 50f, je pouvais acheter à manger et à boire. A l’école, je travaillais vite fait, j’ai commencé à travailler à 100%. J’avais de bonnes notes et je me suis dit tous les jours, je vais tout faire à 100, ensuite je suis tombé amoureux du basket. J’ai commencé à entrainer avant de jouer moi-même. Parce que j’étais entrain d’entrain d’entrainer mes jeunes frères parce que je ne voulais pas qu’ils traines. Maman m’a dit, c’est toi le grand frère, c’est toi le responsable. On s’entrainait dans la salle, j’ai entrainé tous les gamins qui trainaient dans la rue. J’ai créé un club, je suis devenu un peu comme le mentor, certains ont joué en équipe de France. Je n’étais pas leur agent, mais un jour, il y a un gamin qui est venu me voir et il m’a dit, c’est toi qui m’a mis au basket, c’est toi qui m’a sortie de la cité, c’est toi à qui je parle, c’est toi qui dois gérer mon argent, mon agent lui il s’en fou de moi, pourquoi tu ne gèrerait pas mon argent, et j’ai dit, je ne l’ai pas fait pour l’argent. Et au bout de 6 mois, qui m’a poussé, 3 ans plus tard, cette personne a joué la finale des jeux olympiques, il s’appelle Djomassi. C’est un joueur qui a commencé à 16 ans révélation de l’année, au bout d’un an ensuite le ‘’ Why not Me’’ est devenu plus, clair dans ma tête. Je voulais devenir Michael Jordan, mais je n’avais pas beaucoup de qualité. J’ai commencé la basket à 15 ans, et ensuite je me suis dit, pourquoi pas devenir le meilleur agent au monde. J’ai travaillé, avec un rêve, avec le caractère que j’ai construit pendant des années, avec l’éducation, j’ai un Bac+5. Travaillé, travailler, travailler, avec des nuits blanches qu’aujourd’hui, je n’arrive même pas à marcher. Mais je continu à travailler autant et c’est ce que je suis venu faire ici. Je ne suis pas venu recruter ici, il y a un ou deux joueurs super intéressants, ce qui m’a amené ici, ce qui m’a amené ici, c’est le 130, on a parlé, moi, Luis, Tim Martins, Françoise Mbango. Elle et moi, nous sommes les mêmes personnes, des champions Olympique, je pense que je suis le champion des agents aussi, puisqu’en 2016, c’est moi qui ai négocié le plus gros contrat au monde tout sport confondu, près de 400 millions d’euro de contrat. Je ne travail pas, mais je suis en mission, et ma mission, c’est de diffuser à mes jeunes frères Africains la methodologie pour avancer dans la vie. ».

 

 

 

 

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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