Basketball

Yves Tsala : « Nous atteindrons nos objectifs »

S’il faille parler de façon succincte de votre ligue, que diriez-vous ?

Juste que nous sommes la seule ligue, pour ce qui est du basketball, à jouer dans toutes les catégories, c’est-à-dire tout ce qui est sous catégorie, puis les juniors, les séniors messieurs et dames, et enfin les vétérans. Et comme vous avez pu le constater, nous sommes appelés à devoir gérer tout cela, je vous prends un exemple, samedi dernier lors de la phase finale des minimes à Mbalmayo, les juniors et séniors dames disputaient leurs rencontres à l’annexe du palais des sports…

Justement pour abattre un tel travail, il faut une équipe à la hauteur ; donnez-nous déjà la constitution de votre team ?


(Rire) Disons qu’il y a le bureau directeur et les différentes commissions spécialisées. Alors, pour ce qui est du bureau directeur il faut retenir qu’il y a 4 membres élus lors de l’assemblée générale élective, puis ce bureau a été complété par 3 personnes après la tenue du premier conseil d’administration. Et dans mon principe de gestion j’ai estimé qu’il faille décentraliser pour être plus efficace ; j’entends par décentraliser, répartir les taches en mettant à la tête des différentes commissions des gens compétents, et là nous nous retrouvons avec 14 membres au niveau du Centre, qui ont proposé une feuille de route et qui sont entrain de l’appliquer. Dans la semaine du 10 au 16 juin nous ferrons une pause pour faire une évaluation à mi-parcours, et statuer sur le prochain conseil d’administration(le troisième) qui va se tenir le 5 juillet prochain.

C’est votre tout premier mandat à la tête de la ligue ?

(Rire) effectivement, c’est mon tout premier mandat, et j’ai 4 ans devant moi pour véritablement faire ce pour quoi on m’a élu, de façon objective…

Une tache plus ou moins facile, on va dire ?

(Rire) Je dirais juste que j’ai une certaine expérience parce que dans le bureau de 2088 à 2012 j’étais déjà vice-président, donc c’est peut-être la raison qui justifie le fait que nous nous en sortions plutôt pas mal même en tout début de notre mandat.

Alors, comment se porte le basket au niveau régional ?

Sur plan régional le Centre a constamment été dominant au niveau du basketball, il a presque tous les titres sur le plan national dans toutes les catégories, alors on compte continuer sur cette lancée là. Et pour le moment, s’il faille faire une analyse, je dirais que nous venons de marquer un point sur le plan rapport avec la tutelle, donc la fédération ; parce que sur le plan administratif on a fait des progrès, avant on avait des problèmes de dossiers de licences et tout… Mais ça va beaucoup mieux, je profite d’ailleurs de votre micro pour féliciter et dire merci à mon secrétaire général qui abat un boulot énorme pour qu’administrativement nous soyons prêts, ça nous a même coûté le championnat national junior l’année dernière du fait des divergences administratives avec la fédération. Nous avons également mis en place une procédure financière efficace pour palier aux différents malentendus. Bon, maintenant, il ne faudrait pas que nous tombions dans le piège de l’autosatisfaction (rire)…

Justement, quels sont les freins auxquels vous faites face aujourd’hui ?

Déjà le premier point sur lequel il faudrait se pencher c’est la ponctualité, parce qu’il faudrait bien que l’on débute tous les matches à l’heure car ça pénalise vraiment. Il y a également les encadreurs qui pèchent encore par l’indiscipline, donc il y a eu des sanctions qui s’en sont suivies. Tenez par exemple, lors de la première journée chez les juniors il y a eu bagarre, vraiment c’est des comportements qui n’honorent pas le basket, alors on a dû sanctionner, et vivement que cela ne se répète plus. La troisième chose que je peux déplorer c’est la contribution financière des équipes qui n’est toujours pas effective, alors que nous sommes pratiquement rendus à la fin du championnat des catégories juniors, dames séniors. On joue à l’annexe du palais des sports et ça nous coûte énormément donc… Sans oublier les officiels qu’il faille prendre en charge, le matériel etc. Et pour l’instant les moyens sortent des poches de la ligue.

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