Sébastien Mengue est le président de l’Association des Clubs de Football Amateurs du Cameroun (ACFAC) du Mfoundi.
Au mois de janvier dernier, l’ACFAC a organisé un tournoi de football qui a mis en vitrine les différents clubs de la région du centre.
Toutes les catégories ont pris part au tournoi : séniors, juniors, cadets, minime. Le président Sébastien Mengue explique l’objectif réel de cette initiative.
Pourquoi avoir organisé le tournoi ACFAC ?
J’ai pris cette initiative parce que je me suis rendu compte que les enfants s’entrainent dans les clubs, sans avoir la possibilité de s’épanouir, parce que pour le faire, il faut affronter des équipes adverses. Parce que lorsque vous jouez, vous faites vos entrainements entre vous, vous ne pouvez pas vraiment savoir quelle équipe vous disposez. Vous ne pouvez pas savoir qui est les bons joueurs, et qui ne le sont pas. Et c’est lorsqu’ils se confrontent à d’autres équipes qu’ils savent qu’ils ont déjà d’autres équipes.
Que répondez-vous à ceux là qui pensent que vous organisez de tels tournois pour faire de la détection ?
Non non, c’est des gens peut être qui ne me connaissent pas. Je n’aime pas m’afficher, ceux qui me connaissent n’ont rien à dire et ne peuvent même pas faire un commentaire dessus.
Aujourd’hui c’est la finale, êtes vous satisfait du déroulement du tournoi ?
Je suis très satisfais parce que j’étais accompagné d’une équipe dynamique. Nous avons mis sur pieds un comité de d’organisation qui a bien travailler, Malgré ce que les gens disent, vous savez, il y a des gens qui veulent toujours être favorisé. Ils ne veulent pas accepter la défaite, mais s’il n’y a pas de défaites, il n’y a pas de victoire, vous convenez avec moi.
Quel est la place du football dans le votre vie?
J’ai été un ancien Lion indomptable, dans les juniors, mais je me suis fait mal, mes parents n’aiment pas le football. Tout ce que j’ai eu aujourd’hui, c’est grâce au football. Lorsque j’étais à l’Université, des amis sont venus me chercher et m’ont dit comme tu joue bien au football là, viens on va gagner milles francs par jour. Et c’est comme ça que je me retrouve dans une banque, où je n’avais jamais fait une demande d’emplois, on m’a recruté et moi j’ai fais recruter d’autres à travers ce football.
Que voulez vous transmettre à la jeunesse Camerounaise ?
Je voudrais leur dire qu’il n’y a pas de sous métier. Si ont choisie le football, qu’ils fassent ce football qu’ils n’aillent pas dans des querelles qui ne vont pas les servir. Ils ont la chance qu’il ya des leaders déjà, on peut citer le Thomas Nkono, les Roger Milla, et ceux qui ont eux financièrement un avenir conséquent comme Eto’o Fils, ils doivent tirer de ces exemples, mais ne pas trop penser à l’argent là. Il faut travailler, s’ils veulent être comme tout ceux que j’ai cité, il faut travailler.
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