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Joseph Touongo Ndoko, sélectionneur des Lionnes indomptables : « j’ai un registre, même s’il faut que j’appelle 40 elles sont là »

Joseph Touongo Ndoko est sélectionneur des Lionnes indomptables séniors. Il a remplacé à ce poste Carl Enow Ngachu en juin 2017. Dans quelques mois, le Cameroun devra entrer en lice, pour ce qui est des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations CAN Ghana 2018. Le sélectionneur livre les coulisses du travail abattu jusqu’ici.

 

En février, c’est la rentrée des classes pour les lionnes A, pour le prochain stage, avez-vous déjà supervisé certaines filles ici au championnat camerounais ?


Après ma nomination, j’ai eu la chance que je sois venu trouver que le championnat se jouait encore, c’était la phase retour. J’ai regardé tous les matchs sans exception, il y a des matchs ou j’étais obligé de me déplacer, aller à Ebolowa par exemple pour Fémina, aller à Douala pour Caïman. Après cela, j’ai même eu à faire un casting à l’Ouest, et ici même à Yaoundé, pour les filles de deuxième division, pour qu’elles aient une chance d’être vu, puisque le championnat de 2e division ne se joue pas. En ce qui concerne le casting, je l’ai fait.

 

Le championnat est arrêtés depuis des mois, ne pensez vous pas que ce soit un handicap pour vous qui aller prendre des filles totalement inactive ?

C’est même claire, parce qu’à mon arrivée ici, j’ai pris le tampon de mon prédécesseur qui m’avait démontré qu’il faut garder les filles constamment dans les regroupements, si on veut garder un niveau convenable. Hors mis ici, déjà en club même, elles ne sont pas suivie parce qu’on investie pas sur le football féminin. Et aussi, les aspirations individuelles font qu’elles se découragent vite, elles ne vont pas là où il faut être, donc il faut de temps en temps enchainer avec les regroupements. C’est un programme que j’avais élaboré, bon maintenant, avec les difficultés qu’on rencontre un peu partout là,  ça devient extrêmement difficile de prendre ces filles en repos. Parce que les premiers matchs de championnat que j’avais regardé ici, je m’étais permis de dormir en plein match, mais après trois à quatre journées, il avait un élan qui était vraiment très important, encore que les filles savaient qu’elles étaient mieux regardées. Elles ont mis du paquet, je voyais déjà un volume, mais vraiment, c’est très très difficile de prendre les filles au repos.

 

Avez-vous pu vous faire une bonne détection, après avoir sillonné toutes ces équipes ?

Honnêtement, j’ai un registre, même s’il faut que j’appelle 40 elles sont là. Même si on venait à me réveiller pour une trentaine ou 35 filles, elles sont là. Et puis, je voulais juste me rassurer avec la reprise de la coupe, ci tout va bien, si elles ont continuées de travailler en club, ou encore dans les clubs masculins, pour que ça puisse leurs donnés un peu de force.

 

La grande majorité de votre effectif en équipe nationale évolue à l’extérieur, avez-vous des moyens de les superviser ?

Déjà, c’est 90% des filles qui sont à l’extérieur, je pense qu’il n’ya que les gardiennes ici, tout le reste est à l’extérieur. Je crois que le chantier qu’il ya ici, c’est de donner à celles qui sont ici de rêver d’avoir le potentiel, de sortir et devenir professionnelles. Et une fois qu’on aura une grosse gamme, on pourra choisir, celles qu’on veut en fonction d’un certain nombre de critères et le Cameroun une fois de plus va grandir. Hier, on n’avait pas de professionnels, je pense que le travail de l’équipe partante a été exceptionnelle, parce que ci aujourd’hui, on se retrouve avec ce nombre de filles de l’autre côté, ça veut dire ce que ça veut dire. Bon maintenant, le gros problème que j’ai c’est que j’avais envie d’avoir une base, parce que faut toujours avoir une base, c’est pour cela que j’ai sillonné le championnat et organisé les castings par ci par là. De l’autre côté, il était question que je profite des périodes FIFA, pour avoir un contact avec les filles qui sont en Europe.  Elles sont au nombre de 33, donc ça fait un stage plein là-bas, au lieu de les faire venir ici pour un stage. Porter 30 personnes, c’est un peu difficile, lorsque nous, nous pouvions nous déplacer 14 ou 15 personnes. C’était prévus en novembre malheureusement, ça n’aura pas lieu, il va falloir qu’on s’adapte encore avec d’autres moyens.

 

Vous héritez d’une équipe vice championne d’Afrique, quel est votre objectif  par rapport aux échéances à venir ?

D’abord, il faut interpeler tous les camerounais, aujourd’hui, on parle de cela au passé. Ça fait un an aujourd’hui qu’on a été vice champion d’Afrique, ça reste encore sur le papier, mais on ne peut pas se dire qu’aujourd’hui, on va faire la même performance. Il ya eu une longue préparation pour attendre ce niveau là. Je pense que mon interpellation va à ce niveau là, je sais que la tâche est difficile, mais la tâche aurait pu être moins difficile si effectivement, si très tôt on se serai mis au travail. On n’est pas entrain de se préparer à mon avis. Je ne suis pas entrain de préparer les matchs de préparations, il faut déjà s’égaler aux équipes comme la France, la Turquie, la Suisse et autres, le Danemark, la Norvège, parce que c’est le haut niveau. Le Cameroun est parmi les deux grandes nations du continent, c’est l’une des grandes nations de football. Du coup, on attend qu’en même que, les mesures ne soit plus avec les petits pays, avec tout le respect que je leur doit d’ailleurs, mais beaucoup plus avec les grands pays. Il faut préparer la CAN, pour la gagner et il faut préparer le mondial, pour aller faire mieux que ce qu’on a fait dans les années passées, parce qu’on a appris, on suppose donc que, si on a appris, on reviendra faire quelques chose de mieux. On a beaucoup à faire et Dieu nous donnera la force et on le fera.

 

 

 

 

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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