Claude Le Roy, le sélectionneur du Togo, a émis plusieurs critiques à l’encontre du Gabon, pays organisateur de la CAN.
Le sélectionneur du Togo, Claude Le Roy, a fustigé l’état de la pelouse du stade d’Oyem, encore en travaux à ses abords à la veille des premiers matches du groupe C, dimanche en conférence de presse.
«C’est la première fois que je vois des »ralentisseurs » sur un terrain. Il y a un quart de terrain avec des ralentisseurs dessus, ce n’est pas pour favoriser la vitesse du foot. C’est une première dans le football international», a ironisé Le Roy, avant l’entrée en lice de son équipe contre la Côte d’Ivoire.
«On a attendu cinq heures à l’aéroport»
Outre la pelouse, les espaces exterieurs du stade d’Oyem, ville du nord proche du Cameroun et théâtre de violences post-électorales en septembre, sont toujours en travaux, notamment les parkings, à J-1 des premiers matches du Groupe C. Claude Le Roy, qui s’apprête à disputer avec le Togo sa 9e CAN, un record, s’est également plaint des conditions d’accueil de son équipe à son arrivée au Gabon.
«À notre arrivée à Libreville, on nous a gentiment fait attendre 5 heures à l’aéroport avant de partir sur Oyem, sans servir un repas aux joueurs à trois jours d’un match, ce qui n’est pas très gentil. Et il a fallu qu’on loue une voiture pour venir ici. Autrement à Bitam (environ 70 km au nord d’Oyem) on est bien, dans un hôtel correct où tout le monde fait le maximum pour nous aider», a-t-il encore raconté.
Le Togo, dernier qualifié pour la compétition, affrontera la Côte d’Ivoire, tenante du titre, lundi.
Commentaires Facebook
0 commentaires