Nouvelle consécration pour l’arbitrage camerounais : Alioum Sidi, ancien arbitre international, a été nommé Président du Comité d’Arbitrage de la Confédération Africaine de Football (CAF). Cette nomination marque une étape importante tant pour sa carrière que pour l’avenir de l’arbitrage africain.
Une figure emblématique de l’arbitrage africain
Âgé de 43 ans, Alioum Sidi est une véritable référence dans l’univers du sifflet. Ancien joueur de Kohi Club de Maroua, il débute sa carrière d’arbitre en 2004 comme fédéral II, avant d’obtenir son badge FIFA en 2008. Pendant près de deux décennies, il a officié dans les plus grandes compétitions mondiales et africaines.
Son palmarès est impressionnant :
- 6 Coupes du Monde dont une édition senior au Brésil en 2014,
- 9 Coupes d’Afrique des Nations (CAN), avec notamment la finale de l’édition 2019,
- et de nombreux matchs de haut niveau qui lui ont valu respect et admiration des joueurs, entraîneurs et supporters.
Retraité depuis 2023, il était également président de l’Association Camerounaise des Arbitres de Football (ACAF), où il s’est distingué par son engagement en faveur de la formation et du professionnalisme des arbitres locaux.
Un rôle stratégique pour l’avenir de l’arbitrage africain
En tant que Président du Comité d’Arbitrage de la CAF, Alioum Sidi aura pour mission de superviser, structurer et moderniser l’arbitrage sur le continent. Son rôle sera déterminant pour : renforcer la formation et la détection de nouveaux talents, améliorer les standards et la crédibilité des arbitres africains, et accompagner la transition vers des pratiques plus modernes, intégrant notamment la technologie et la VAR.
Une fierté camerounaise et africaine
Considéré comme un modèle de professionnalisme et d’intégrité, Alioum Sidi s’impose aujourd’hui comme le visage d’un arbitrage africain en quête de reconnaissance et de modernisation. Sa nomination à la tête de l’arbitrage continental est perçue comme une victoire pour le Cameroun, mais aussi comme un signal fort pour toute l’Afrique.
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