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COUP FRANC: LE CAMEROUN N’A PAS LES CAPACITÉS D’ORGANISER LES CAN 2016 ET 2019.

Panique totale à la CAF et au CAMEROUN. Bien que la CAN féminine ait été repoussée au 19 novembre 2016 à la demande du CAMEROUN pour respecter le cahier des charges, c’est le néant absolu: Les deux nouveaux stades ne sont pas construits, les anciens ne sont pas rénovés, les stades d’entraînements sont à l’étape des fondations, les sièges ne sont pas commandés, les parkings sont oubliés. Pas de routes, ni infrastructures hôtelières. Le seul stade qu’on présente comme étant achevé est celui de LIMBE, mais il n’y a pas de route pour y accéder. Déluge d’incompétences. C’est incroyable lorsqu’on voit l’énorme montagne budgétaire qui a été affectée pour la construction et la réhabilitation de ces infrastructures: 550 milliards de FCFA, dont 163 milliards de FCFA pour le futur STADE PRÉSIDENT PAUL BIYA. À peine les travaux commencés, aussitôt arrêtés. Grande blague, l’ État du CAMEROUN qui a attribué 65% du marché à SINOHYDRO, a accepté que cette entreprise chinoise ne recrute sa main d’oeuvre que dans les prisons chinoises, pendant que les maçons CAMEROUNAIS sont au chômage. Et jusqu’à présent, les ouvriers prisonniers CHINOIS sont encore dans le TITANIC, quelque part dans l’océan. Il manque de ciment, d’eau, d’électricité pour accélérer les travaux.

La CAF qui a blâmé timidement le CAMEROUN, a fixé le mois de juillet comme délai de rigueur pour voir toutes les infrastructures fonctionnelles. Mais on voit mal comment le CAMEROUN peut construire les stades, les routes, les hôtels, résoudre les problèmes d’eau et d’électricité en 3 mois, alors qu’il est incapable de construire un stade depuis 34 ans que PAUL BIYA est au pouvoir. Le stade de YAOUNDÉ, DOUALA, BAFOUSSAM, GAROUA, sont des reliques archaïques de l’époque de l’ex- Président AHIDJO. Par ailleurs, les stadiers n’ont pas été formés et aucun système de sécurité n’a été expérimenté, alors que le CAMEROUN subit les attentats en série de BOKO HARAM. Comment peut-on organiser une CAN en fin 2016, l’élection présidentielle en 2018 et enchaîner avec une autre CAN en 2019 alors que le budget de l’ État camerounais accuse déjà un déficit de 4,5% ? Derrière le prétexte d’organiser la CAN, l’ultime objectif est de se sucrer grâce à l’hémorragie des fonds publics. Ce n’est pas par hasard que le Président BIYA a désigné son propre beau-frère PIERRE BIDOUNG MPKATT, expert en gabegie, maître d’ouvrage de cette opération de cette fumisterie. Comme le dit un proverbe africain: 《 On ne peut pas plonger les mains dans une marmite de miel sans se lecher les doigts》

J.REMY NGONO


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