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Coupe du Monde des clubs : Le Raja en finale

Lorsque Vianney Mabidé a marqué le 3e but du Raja Casablanca, juste après une barre de Moutouali, synonyme de finale, le stade de Marrakech s’est déchaîné (92e). Un but qui symbolise la performance du Raja, pleine d’envie mais aussi de réussite. Car sans l’octroi d’un penalty généreux par l’arbitre dix minutes plus tôt, transformé par Moutaouali (83e), cette fin de match aurait pu être tout autre. Si la victoire hier du Bayern ne souffrait d’aucune contestation, et contrairement à ce que suggère le résultat final, ce match entre Marocains et Brésiliens fut beaucoup plus indécis. La faute aux attaquants des deux bords, et spécialement à ceux de l’Atlético Mineiro.

Jô trop maladroit

En première période, dans un stade totalement dévoué aux «aigles verts», les gestes maladroits se sont multipliés, autant du côté Marocain (35e, 40e, 44e) que chez les Brésiliens (39e, 43e, 44e). En cause, l’attaquant de l’Atlético Mineiro, Jô, qui a raté sa reprise à moins de deux mètres du but gardé par Askri (31e). Des imprécisions bien exploitées par le Raja, qui a puni les Brésiliens sur un contre parfaitement orchestré, débouchant sur le second but de Iajour dans la compétition (1- 0, 50e). L’exultation a laissé la place au talent quand Ronaldinho a tiré un coup-franc magistral dont il a le secret, ramenant les deux équipes à égalité (1-1, 62e). Sauf que c’est bien le Raja, par ce coup de pouce arbitral, qui a rejoint «sa» finale, alors que ses joueurs ont dû jouer tous les matches de cette Coupe du Monde des clubs. Une finale où ils affronteront les géants du Bayern Munich, en espérant enfin apporter le trophée à un autre club que ceux d’Europe et d’Amérique du Sud. Un espoir fou, comme le Raja.


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