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Brésil 2014: Pourquoi Volker Finke ne doit pas aller au Brésil…

Le poste d’entraîneur sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun est des plus délicats, des éphémères dans le paysage footballistique mondial. L’arrivée du dernier en date, l’Allemand Volker Finke est des plus illustratives. Elle arrive au moment même où, après une non-qualification pour la Can de 2013 en Afrique du Sud, un départ poussif dans les éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014, jean Paul Akono est appelé à la rescousse pour redresser la barre. Ce qu’il réussit brillamment au moment où il est chassé comme un malpropre et remplacé par un Volker Finke, arrivé au Cameroun dans des conditions proches de la mafia. Son bilan affiche une défaite contre les Eperviers du Togo à Lomé (2-0), un match nul vierge contre les Simba de la Rdc à Kinshasa, une courte victoire (1-0) contre la Libye à Yaoundé synonyme de qualification pour les barrages. La double confrontation contre la Tunisie lui a permis de renforcer son bilan d’un match nul obtenu (0-0) à Radès et d’une brillante victoire à Yaoundé (4-1). Ce bilan à même de donner un chèque en blanc à Volker Finke pour conduire la sélection nationale à la coupe du monde Brésil 2014? La question qui reste ouverte et qui suscite déjà le débat dans les milieux du football camerounais est désormais d’actualité. A 7 mois de la compétition.

Pour certains observateurs suffisamment avertis, Volker Finke n’est pas l’homme de la situation. Et pour se faire convaincants, ces observateurs reviennent sur les conditions qui ont entouré le dernier match des Lions indomptables riche en anecdotes. C’est ainsi que ces mêmes observateurs indiquent que ce sont les joueurs eux-mêmes qui, après avoir décidé de faire la paix, de se regarder les yeux dans les yeux, ont concocté eux-mêmes leur classement. S’agissant d’ailleurs de cette paix retrouvée dans la tanière, nos sources indiquent qu’elle est à mettre sur le compte du capitaine Samuel Eto’o Fils, qui a eu la modestie et l’humilité de demander à ses coéquipiers de faire la paix. Des sources concordantes proches de la tanière confirment qu’après avoir apprécié les choix de l’entraîneur lors de la dernière séance d’entraînement qui ponctue la mise en place tactique, ils avaient déjà entrevu ce qu’allait être le onze entrant de Volker Finke. Un onze entrant qui avait tout le mérite d’attiser leurs inquiétudes, ce d’autant plus qu’il fallait absolument une victoire pour accrocher cette qualification. Aussi ont-ils anticipé en lui présentant leur classement. Leçons: en acceptant le onze entrant des joueur, ceci démontre à suffire que Volker Finke manque de personnalité et par conséquent, n’est pas apte à diriger une équipe des Lions difficile à manager. De plus, si les joueurs prennent sur eux de faire leur classement, c’est qu’ils ont des doutes sur les capacités de leur entraîneur. Autre argument avancé et qui milite en faveur du départ immédiat de Volker Finke de la tanière, c’est son incapacité à se mettre au-dessus d’un groupe où émergent des fortes personnalités. Nicolas Nkoulou, Alexandre Song, Benoît Assou Ekoto, Stéphane Mbia Etoundi, Samuel Eto’o et bien d’autres ont des egos surdimensionnés que Volker Finke ne peut pas gérer. Du coup, tout porte à croire qu’il n’est pas l’homme de la situation.

Fortes personnalités                                             


Il n’a pas des atouts techniques, tactiques, psychologiques pour mener à bien l’aventure brésilienne. En réalité, l’équipe nationale du Cameroun a besoin d’un entraîneur charismatique, qui a du volume, du vécu et qui, comme dans le football moderne, doit se comporter comme le chef d’un orchestre philharmonique. Or ses qualités ne sont logiquement pas celles qu’affiche Volker Finke qui n’a jamais eu l’opportunité de manager une sélection nationale avant le Cameroun. Même si certains se basent sur le classement d’un magazine français, se passant pour la Bible du football, qui fait de Volker Finke l’un des 10 meilleurs entraîneurs allemands. Et c’est d’ailleurs les tenants de cette thèse qui estiment que Volker Finke doit conduire les Lions indomptables à la Coupe du monde Brésil 2014. Peut-être faut-il que si ce cas était retenu, il est idoine qu’il soit sérieusement appuyé par des entraîneurs suffisamment expérimentés comme Jean Paul Akono malgré son état physique et autres, avec une grande implication de la direction technique nationale où trône un certain Jean Manga Onguené.

D’ailleurs, l’histoire voudrait que les «sorciers blancs» qui ont déjà conduit les Lions dans une coupe du monde n’aient pas toujours été de la fête. En 1982, Jean Vincent engrangea matchs 3 nuls, alors que l’équipe avait des atouts pour aller plus loin. En 1994, Henri Michel ne fut autre qu’une calamité pour la sélection nationale. Idem pour Claude Leroy en 1998 en France. Winfried Schafer ne fut pas plus heureux à Corée-Japon 2002. L’autre calamité nommée Paul Leguen sera le pire cauchemar du Cameroun en Afrique du Sud 2010. La seule fois que le Cameroun aura brillé de mille feux à la Coupe du monde reste Italia 1990. A la tête de la sélection, le Soviétique Valeri Nepomniachi appuyé par un trio d’entraîneurs expérimentés et patriotes: Jean Manga Onguené, Michel Kahen, Youdom. Et si c’était la solution pour 2014 au Brésil? En tout cas, aux dernières nouvelles et en attendant le tirage au sort, les Lions indomptables pourraient avoir pour sparring-partners pour leur préparation, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Uruguay et une équipe asiatique. Nous y reviendrons

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