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MONDIAL Russie 2018: AIGLES, LIONS et PHARAONS feront leurs grands retours au pays des TSARS.

En 2014, L’ALGÉRIE, Le CAMEROUN, La CÔTE d’Ivoire et Le GHANA ont perdu leurs illusions dans des parcours désastreux. L’EGYPTE, Le MAROC, La TUNISIE, Le SÉNÉGAL et Le NIGERIA sont les cinq pays qui représenteront le continent Africain sur les 32 pays qui prendront part à la coupe du Monde en RUSSIE du 14 juin au 15 juillet. Un plateau des « come-backs lointains » qui se justifie largement.

L’ÉGYPTE n’avait plus mis les pieds en phase finale de la coupe du Monde depuis 1990. À défaut de participer régulièrement à ce prestigieux rendez-vous planétaire, l’Égypte a dominé l’agenda continental de 2006 à 2010 en remportant trois CAN consécutives. Les égyptiens se sont qualifiés pour la Russie en proposant un football minimaliste mais terriblement efficace.l’EGYPTE de MOHAMED SALAH qui va en Russie croiser le fer en phase de poules avec la Russie, l’Uruguay et l’Arabie Saoudite à moins de talent que sa devancière. Cela arrange bien Hector CUPER, son sélectionneur argentin dont l’esthétisme n’est pas la préoccupation majeure et qui mise d’abord sur une défense de fer avant de songer au superflu.pour l’instant, les résultats plaident en sa faveur.

Le MAROC aura dû patienter 20 ans pour réapparaître dans la cour des grands. Après avoir gagné la CAN 2012 avec la ZAMBIE puis celle de 2015 avec la CÔTE d’Ivoire, Hervé RENARD ( nommé à la tête des LIONS de L’ATLAS en février 2016) à réussi à qualifier le MAROC pour la première fois depuis 1998. Avec une qualité de jeu en nette amélioration et un management approuvé par les joueurs (BENATI, BETHANDA, ZIYEEH, BOUTAÏB, DIRAR et quelques autres), les LIONS de l’Atlas ont plutôt fière allure : ils jouent bien, encaissent très peu de buts et semblent plus épanouis que sous l’ère ZAKI. La professionnalisation de leur fonctionnement interne (conditions de voyages, d’hébergement, de travail) amorcée depuis longtemps par le président de la fédération marocaine de football donne le droit d’attendre de bons résultats lors de ce Mondial même si la tâche paraît corsée face aux titans qu’ils devront croiser en phase de poules, à savoir l’ESPAGNE et LE PORTUGAL sans minimiser les capacités de l’IRAN.


La TUNISIE s’était montrée discrète lors de son dernier passage chez les grands de ce monde en 2006. Comme l’Egypte et quelques sélections d’Afrique subsaharienne, la TUNISIE s’appuie sur un effectif de joueurs évoluant au pays (Espérance de Tunis, Club Africain, CS sfax, Étoile du Sahel). Ce qui n’est pas une nouvelle tendance. NABIL MAÂLOUL, le sélectionneur des AIGLES de Carthage n’a pas bouleversé les habitudes. Ce mélange entre locaux, expatriés et bi- nationaux fonctionnent plutôt bien. Disputer une Coupe du Monde étant une arme de séduction massive, la TUNISIE version 2018 devrait donc s’enrichir humainement et sportivement.Depuis la CAN 2017 achevée au soir des quarts de finales, son bilan est largement positif. Elle s’est montrée tantôt séduisante, tantôt plus laborieuse selon les circonstances. Quelle Loi pourra t-elle dicter à la BELGIQUE, à l’ANGLETERRE et au PANAMA ? Just wait and see.

Le SÉNÉGAL refait surface après 16 ans, depuis leur seule et unique participation en Coupe du Monde en 2002. Les Sénégalais ont donné plusieurs fois de faux espoirs à leurs supporters. Au JAPON et en CORÉE du Sud, la génération des Éléments HADJ DIOUF, Ferdinand COLLY, Aliou CISSÉ, Khalilou FADIGA avait atteint les quarts de finales. La génération actuelle à aussi des talents avec une locomotive appelée Sadio MANE ( Liverpool). Les autres se nomment : SARR, SOW, SAKHO, KOULIBALY, BALDÉ ou GUÈYE.  » Être comparée à l’équipe de 2002, c’est flatteur et motivant. Cela nous donne envie de faire encore mieux qu’elle » » déclare le défenseur Lamine CASSAMA. Les LIONS de la Terenga évolueront dans la poule H contre la POLOGNE, La COLOMBIE et Le JAPON.

Le NIGERIA, déjà présent en 2010 et huitième de finalistes en 2014, confirme son statut de puissance Africaine même s’il a manqué les deux dernières éditions de la CAN. Le sélectionneur allemand Gernot ROHR, désigné en Août 2016 s’est adapté à l’environnement local, réputé sulfureux et passionnel. Le sélectionneur à obtenu que toutes les affaires d’intendance soient règlés en amont afin d’éviter les conflits d’intérêts. Et sur le terrain, ROHR, fin connaisseur d’un continent qu’il écume depuis près de huit ans ( GABON, BURKINA FASO, NIGER) à apporté des modifications à son groupe, écartant certains cadres, renforçant les rôles de quelques autres tout en appellant de nouvelles têtes. Les SUPER EAGLES auront t- ils la tâche plus facile que les quatre autres continentaux dans une poule où l’ISLANDE et la CROATIE comptent bien arracher au moins la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finales derrière l’ARGENTINE ?

 

 

 

 

Par: Mimi Nlepna

 

 

 

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