Ramses : « Je savais intérieurement que j’allais lui régler son compte, qu’il pleuve ou qu’il neige »

Incroyable victoire, Ramses…

Oui, il le fallait ; je suis très content de mes coaches, mais aussi et surtout à mon président, mes collègues et tous ces fans qui donnaient de la voix. Je les ai entendu. Nous nous sommes des bagarreurs de rues, et cette victoire je la dédie à tous ceux qui se battent pour réussir, à ma famille qui me soutient.

Vous avez promis mettre K.O. votre adversaire, et vous l’avez fait…

Je l’ai fait, ce avec la volonté de Dieu ; parce qu’il faudrait comprendre quelque chose, il y a le Seigneur qui est au-dessus de tout. Je lui rends grâce pour cette victoire triomphale. Je l’ai dit, je suis chez moi, et il est inadmissible que quelqu’un sorte de chez lui pour venir chez moi me battre. C’est impossible. Je suis un camerounais, je suis un lion, un bagarreur de rues.

Lors des deux premiers rounds, votre adversaire vous tenait pourtant ; que s’est-il passé ?

Vous savez, pour influencer un adversaire, il faut se laisser abattre, pour savoir qui il est, alors vous l’observez et le testez. C’était une stratégie. Et laissez-moi vous dire que si j’étais vraiment en difficulté comme le semblez le penser, j’aurais quitté le combat ; mais je l’ai dit, et je le savais intérieurement que j’allais lui régler son compte, qu’il pleuve ou qu’il neige.