A La UneSports de combat

4ème championnat d’Afrique de kick boxing Cameroun 2014 : Grâce à ses fauves Ramses et Akamba Oyono, le Cameroun dore son escarcelle

Des tireurs à craindre pour leur habileté, leur détermination et leur puissance ; Ramses, après deux rounds intelligemment gérés, mettra K.O. son adversaire nigérian  Analiknu Innocent, qui se voyait pourtant la victoire toute acquise. Cette montagne de muscles avait mis pendant les deux premiers rounds en difficulté le camerounais, et toute l’assistance le donnait déjà vainqueur, tellement ses coups s’enchainaient, faisant trébucher à plusieurs reprises le camerounais. Mais c’était sans compter sur la ruse du « bagarreur de rues ». Au troisième round, c’est un Ramses tout frais qui nous est alors donné de voir. Ce dernier va enchainer trois directs du gauche avant de rouer de coups son adversaire. Ce dernier qui n’en pouvait plus, s’écroulera comme un château de cartes, entrainant dans sa chute l’arbitre.

Avant cet exploit, un autre camerounais battait un tunisien chez les-75 kg Full contact, avec maestria. Le combat le plus attendu du soir, qui mettait sur le ring le champion d’Europe de kick boxing, le turc Abdoulacenu Akim, au camerounais Tchoumkeu Serge, Champion d’Afrique de la même discipline, dans le cadre du W.A.K.O Continental pro Champion. Visiblement mal en point, le camerounais subira la foudre des coups du turc qui prenait tout son temps pour malmener son adversaire. Tchoumkeu ne parviendra même pas à lever les bras et à boxer correctement, situation qu’il justifiera par la suite : « Je me suis bien préparé, mais avant de monter sur le ring, j’avais l’épaule droite déboitée ». Même s’il a perdu le combat, ce dernier dit avoir l’esprit tranquille, mais regrette toutefois ce mal qui lui aurait empêché de faire un bon combat : « Vous savez, quand vous n’avez qu’un seul bras pour boxer, et de surcroît le bras gauche, c’est très difficile de tenir. Si mon adversaire s’était rendu compte de ce handicap, ç’aurait été plus dur encore. J’ai tenu debout durant tout le match sans abdiquer, car je suis un homme ».

 Toutefois, le champion d’Afrique estime que son adversaire n’aura pas été à la hauteur : « Mon adversaire n’était pas très fameux ; si c’est moi qui le rouais de coups comme il a fait, il serait tombé sur le tapis il y a longtemps. Avec deux bons droits, je lui aurait donné un K.O ». Le camerounais ne compte pas lâcher l’affaire : « Ce qui est sûr c’est que je connais déjà comment le gars boxe ; Je reste champion. Ce qui est certain, c’est que je vais toujours demander le combat ».


Commentaires Facebook

0 commentaires

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page