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29e journée Liga : Le Barça et Messi au-delà du Real

Ces dernières années, les Clasicos ont été inoubliables en raison de la tension qui y régnait, de la violence aussi. Le duel entre le Real et le Barça de dimanche soir restera dans les mémoires pour de meilleures raisons : ayant accouché d’une victoire blaugrana (4-3), il a tout simplement été un sommet du jeu. Avec pas moins de quinze tirs, la première demi-heure a notamment été d’une intensité affolante, supérieure à celle qui prévaut dans les grands affrontements de la Ligue des champions.

Les 85 000 spectateurs de Santiago Bernabeu ont assisté à un match à la dramaturgie haletante. Il y a eu un penalty injustement attribué à Cristiano Ronaldo, qui avait forcé la faute d’Alves à l’extérieur de la surface (sentence transformée par le Portugais à la 55e). Préféré à Pedro et Alexis Sanchez, l’inexistant Neymar a aussi obtenu un penalty généreux, et l’arbitre a même expulsé Sergio Ramos pour une position de dernier défenseur (65e). M.Undiano a encore donné un penalty au Barça pour une faute à deux sur Iniesta (84e). Le cœur des fans catalans s’est aussi emballé lorsque Daniel Alves a frappé à la 74e… sur le poteau. Fou, on vous dit.

Benzema : un doublé mais de nombreuses occasions manquées…


Porté par Di Maria, la surprise madrilène de la saison, le Real a longtemps eu la mainmise sur le jeu. L’Argentin a offert deux passes décisives à Benzema, qui a bien profité des largesses défensives catalanes (20e, 24e). L’attaquant français, qui tient la forme depuis le début du mois de février, s’est procuré de nombreuses occasions. Il regrettera peut-être ses duels manqués face à Valdés (5e, 13e, 52e), son tir repoussé sur la ligne par Piqué de la 26e ou encore sa tête piquée hors cadre (45e). Mais au fur et à mesure du match, les champions en titre sont montés en puissance. L’expulsion de Ramos a coupé les pattes madrilènes. 

Alignés dans un 4-4-2 étonnant par Martino, qui a bien maîtrisé tous ses chocs de la saison, les expérimentés Barcelonais ont présenté leurs deux faces : parfois létaux en contres, notamment en première période, parfois fidèles au toque qui fait toujours partie de son ADN (quand il a été en supériorité numérique). Lionel Messi a encore été l’étoile de ce ballet. Il a donné une offrande à Iniesta sur l’ouverture du score (7e). Il a ensuite marqué un triplé (42e, 65e et 85e sur penalty). L’Argentin a été décisif 33 fois en 27 Clasicos disputés (21 buts, 12 passes décisives). Il a permis à son Barça formateur de l’emporter et de revenir à un point de l’Atlético et du Real. A neuf journées de la fin, la Liga n’a pas encore rendu son verdict.

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