C’est une soirée noire pour la délégation camerounaise, qui vient là de louper sa première sortie ; que s’est-il exactement ?
Ecoutez, il n’y a pas vraiment de problème, moi-même je suis tout autant surpris que vous. C’est juste que les enfants n’ont pas appliqué les consignes. Ils n’ont pas voulu comprendre, or nous avons travaillé sur tout ce à quoi vous venez d’assister là. : Les stratégies de défenses, celles des attaques etc. Ils ont eu tout ça aux entrainements… Vous avez vu que même la fille a péché sur la stratégie à appliquer lorsque l’adversaire se ramène en face de vous, il fallait tout simplement rompre de côté. A chaque fois on le lui rappelait, elle ne l’a fait qu’une fois, mais les autres fois elle a complètement lâché.
Y avait-il moyen, qu’elle puisse…
(Il coupe) Bien sûr que si ; c’est juste qu’elle est restée statique et s’est contentée de monter sa garde, voilà pourquoi son adversaire la rouait de coups.
Sinon, on reste objectif pour la suite ?
Ecoutez c’est rien, il ne faut pas qu’on ait peur, ce n’est que le début ; on a encore des matches. J’espère que ceux qui disputeront les prochains combats vont beaucoup pugiler, et qu’ils respecteront les consignes à la lettre.
Mais la botswanaise n’aura pas été aussi douce aussi…
Si si, je n’en disconviens pas ; voilà pourquoi dès le deuxième round nous avons dit à Bengono que son adversaire lançait beaucoup les coups ; alors pour renverser la situation, il faut absolument qu’elle rompe de temps en temps afin de la fatiguer et d’en profiter. Mais là, j’invite les camerounais à ne pas avoir peur, nous continuons la compétition.
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