Athletisme

Mondiaux: Farah n’a « aucune tolérance » pour les tricheurs, après la suspension de Salazar

Le quadruple champion olympique britannique, Mo Farah, a déclaré mardi n’avoir « aucune tolérance envers ceux qui enfreignent les règlements » après l’annonce de la suspension pour 4 ans de son ancien entraîneur Alberto Salazar.
Sa réaction était forcément très attendue. Mardi, Mo Farah a évoqué la suspension pour 4 ans de son ancien entraîneur Alberto Salazar. Les deux hommes se sont côtoyés de 2011 à 2017 à l’Oregon Project, un groupe d’entraînement de très haut niveau basé dans le nord-ouest des États-Unis et financé par l’équipementier Nike, période pendant laquelle l’athlète de 36 ans a remporté quatre fois l’or olympique sur 5.000 et 10.000 mètres.
« Je suis soulagé que (l’Agence antidopage américaine), après 4 ans, ait achevé son enquête sur Alberto Salazar (…) Un jugement a été rendu et je suis heureux qu’il y ait enfin une conclusion » à cette affaire, a ajouté Farah. « J’ai quitté le Nike Oregon Project en 2017 mais j’ai toujours dit que je n’avais aucune tolérance envers ceux qui enfreignent les règlements où franchissent la ligne ».

Farah ne fait pas partie des athlètes que l’on soupçonne
Salazar, 61 ans, est accusé de trafic de testostérone, d’injections à ses athlètes d’acide aminé L-carnitine (un complément) au-delà des doses autorisées et de tentative d’opposition à la collecte d’informations par l’Usada. Outre Salazar, l’endocrinologue Jeffrey Brown, qui travaillait ponctuellement pour son groupe, a également été suspendu pour quatre ans. Mo Farah n’a jamais fait partie des athlètes que l’on soupçonne d’avoir triché et il semble avoir appris la suspension de son ancien entraîneur lors de son annonce publique.

Il a également assuré que son départ n’avait rien à voir avec ces accusations de dopage qui avaient démarré en 2017 avec la fuite d’un rapport de l’Usada sur les méthodes de Salazar dans la presse. L’entraîneur a fait savoir qu’il allait faire appel, niant en bloc les accusations.


Par AFP

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