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Aurélien Chedjou revient sur son transfert à Galatasaray

Aurélien Chedjou, vous vous apprêtez à rejoindre votre nouvelle équipe de Galatasaray…

Je vais à Birmingham rejoindre mes nouveaux coéquipiers pour un stage d’une semaine. Mes premiers entraînements en Turquie sont prévus la semaine prochaine après le stage.

Pourquoi avez-vous choisi Galatasaray ?


Tout simplement parce qu’ils me veulent depuis décembre… A l’époque, Lille avait refusé de me laisser partir. Entre décembre et juin, les dirigeants turcs ont continué à prendre de mes nouvelles, même lorsque j’étais blessé. Le club suivait mes matchs et appelait mes agents pour avoir de mes nouvelles. C’est une famille et c’est ce que j’ai connu à Lille. Cette marque d’affection m’a conforté dans mon choix. C’est dans la continuité de mon aventure au LOSC.

C’est cette marque d’attention qui a fait pencher la balance ?

Clairement. Il ne faut pas oublier que Galatasaray est un grand club qui joue la Ligue des Champions chaque année. Ils sont champions depuis deux ans et il y a des stars dans l’effectif. En France, on n’a pas conscience de la grandeur de ce club. J’y suis allé pour la visite médicale et pour les présentations. Ceux qui disent que la Turquie est un eldorado ou une retraite dorée ont tort. Les supporters sont à fond derrière leur équipe. Il y a de la pression comme en France, voire plus qu’à Lille.

Avez-vous eu d’autres propositions ?

Bien sûr mais je préfère ne pas les énumérer. Ça ne servirait à rien car j’ai signé à Galatasaray. Je suis heureux d’y être. Mais j’ai eu des propositions en France, en Angleterre et même en Allemagne. L’attitude des dirigeants de Galatasaray a beaucoup compté dans ma décision.

Comprenez-vous les gens qui critiquent votre choix ?

Je n’ai pas à commenter ce qui se dit à gauche ou à droite. C’est moi qui gère ma carrière. Aujourd’hui, j’assume et je pense ne pas avoir fait un mauvais choix. Je voulais que les choses se fassent rapidement. A Galatasaray, j’étais la priorité. Dans d’autres clubs, j’étais aussi la priorité mais il n’y a pas eu de concret en temps voulu. Aujourd’hui, on parle de l’Inter Milan par exemple mais Galatasaray, c’est comparable à l’Inter Milan. La preuve, mon club est en Ligue des Champions et ce n’est pas le cas d’autres clubs qui me voulaient.

Pourquoi votre transfert a-t-il mis du temps à être officialisé ?

Il y avait des détails administratifs à régler entre les deux clubs. Il fallait trouver des assurances pour assumer le transfert. Ce sont mes agents qui géraient ce problème. J’étais en dehors de tout ça.

Qu’allez-vous retenir de votre période lilloise ?

Plein de choses ! J’ai connu une très grande famille. Quand je dis famille, ce n’est pas seulement le staff médical ou technique mais aussi les dirigeants, les supporters et tous les gens dans la ville. Lille est clairement mon équipe de cœur et je serai à jamais lié à ce club. Je suis désormais le premier supporter du LOSC. Je retiens beaucoup de choses : mon premier match en Ligue 1 contre Marseille, mon premier but contre Le Mans, les deux titres remportés en 2011, les hauts et les bas… Je peux parler de Lille pendant une semaine sans m’arrêter. C’est clairement une grande famille que je laisse aujourd’hui. Je leur dis merci de m’avoir adopté.

Comment voyez-vous le futur du LOSC ?

Avant nous, il y avait des joueurs, non ? Quand on avait 20, 22 ou 23 ans, personne ne nous voyait arriver là où on est aujourd’hui. Lille a un effectif jeune. Le club a perdu beaucoup de cadres mais ça ne veut pas dire que Lille est mort. Je suis optimiste pour leur saison. Il faut les laisser travailler. Il y a assez de talent pour être européen en fin de saison. Le fait que l’ossature de l’équipe change chaque année, c’est la politique du club et ça a toujours payé. Je fais confiance à l’équipe dirigeante en place pour que le projet prenne rapidement.

Galatasaray est entré dans la course avec Monaco et Paris pour Lucas Digne. Seriez-vous prêt à conseiller votre ancien coéquipier ?

Franchement, vous êtes le premier à m’informer de cet intérêt. C’est un super joueur. Maintenant, c’est lui qui décidera de sa future destination. Dans l’effectif actuel de Galatasaray, je suis le joueur qui connaît le mieux Lucas. Donc si on me demande des informations, pourquoi pas…

Vous étiez l’homme de confiance de Rudi Garcia. N’a-t-il pas essayé de vous ramener à Rome ?

Quand il a signé à Rome, j’étais déjà tombé d’accord avec Galatasaray. Mais c’est vrai qu’on a échangé quelques messages. On s’appelle de temps en temps pour prendre des nouvelles. Je lui ai souhaité bonne chance, il m’a souhaité bonne chance. Ce n’est pas parce qu’on ne travaille plus ensemble qu’on ne doit pas garder de bonnes relations. C’est quelqu’un qui a compté beaucoup pour moi et je lui souhaite le meilleur à Rome.

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