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Marlène Emvoutou : « J’incarne le changement pour la Fécafoot »

Quelles sont les motivations qui vous poussent à présenter votre candidature au poste de président de la Fécafoot en 2013 ?

Je suis candidate à la présidence de la Fécafoot parce que j’ai la conviction que cette institution si chère aux Camerounais a besoin d’un souffle nouveau, d’une dynamique novatrice ; mais aussi, je viens pour réunir la famille du football autour de nouvelles valeurs. je suis convaincue que j’incarne l’aspiration profonde de la jeunesse camerounaise.

Pensez-vous pouvoir représenter un adversaire de poids le moment venu, si tant est que l’insertion de la gent féminine dans la gestion de notre football apparait encore aux yeux de certains comme une utopie ?


Je ne viens pas à cette élection comme une adversaire, mais en tant que alternative sérieuse pour le changement. Je crois qu’il faut donner un nouveau visage au football camerounais, fut-il celui d’une dame. Mes adversaires à cette élection sont : la corruption, le clientélisme, le tribalisme et la fraude. Alors, la vraie utopie serait de continuer à penser qu’il suffit d’être membre influent de certains partis politiques, d’un lobby tribal pour s’assurer la réélection ou l’élection a la tête d’une institution qui se veut apolitique.

Vous êtes à ce jour la seule, sinon la première personne à affirmer votre ambition à briguer ce poste. Avec quel programme sportif comptez-vous conquérir l’électorat ?

Je ne suis pas la seule personne à penser qu’il faut un changement a la tête de la Fécafoot. 23 millions de Camerounais ont le sentiment qu’une bande de copains, voyous ont confisqué notre patrimoine national, seules les conditions requises pour valider une candidature à la présidence de la fédération représentent un frein pour réaliser le changement. Par contre, je suis déjà une élue de la Ligue régionale du sud, qui a la confiance de ses homologues. Je propose un projet innovant, à la dimension des ambitions de notre pays, une vision républicaine pour la gestion de nos équipes nationales de football, je souhaite que l’éthique, la justice, la bonne gouvernante et l’équité soient les fondements de la reconstruction du sport-roi. Pendant que d’autres prônent l’union sacrée des populations du grand nord pour contrer les velléités Sudistes, moi je propose la réconciliation entre les membres de la grande famille du foot camerounais.

Qui sont vos soutiens ?

Mes soutiens sont les 12 millions de jeunes camerounais qui ont entre 15 et 30 ans, qui demandent le changement.

Pensez-vous que seules vos expériences professionnelles occidentales suffisent pour apporter au football camerounais la bouffée d’oxygène dont il a besoin en ce moment, aussi bien dans nos différentes sélections nationales que dans les championnats locaux ?

Je tiens à rappeler que j’ai été la directrice du plus grand projet du football jeunes au Cameroun, Football dreams. J’ai été la collaboratrice de Sandro Rosell, Le président du FC Barcelone en Espagne ; le Qatar m’a nommée représentante de la Fondation royale Aspire au Cameroun. J’ai représenté la firme Nike. Ces marques de confiance des plus grands a l’égard de ma modeste personne m’ont convaincu que je pouvais être utile au football camerounais. C’est un milieu dont l’atout principal est le relationnel. Je tutoie les décideurs au niveau mondial.

Moi, présidente de la Fécafoot, nos équipes nationales ne manqueront plus de matches amicaux. Sous ma présidence, les sponsors seront traités avec beaucoup d’égard parce que je fais partie de la grande famille du marketing sportif. Les joueurs auront désormais un Interlocuteur qui comprend leurs angoisses, leur métiers et admire leur talent. Les présidents régionaux auront une cadette qui respectera leur vécu et leur expérience.

Propos recueillis par Jean-Claude Fogno (L’Actu)

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