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ABAKAR MAHAMAT : Un international, local…

Biographie

ABAKA MAHAMAT, est né le 3 juillet 1992 dans la localité de Goulfey dans la région de l’Extrême Nord au Cameroun.

Il  début en 1998 à Goulfey dans l’Extrême Nord par la coupe top ; après pratiquement  2 ans il est repéré  par l’école de football des Brasseries du Cameroun, parce que sacré meilleur buteur de l’édition 1999-2000.


Parcours

C’est en 2000 qu’il intègre la prestigieuse école des Brasseries du Cameroun puis évoluera selon les étapes : cadet, junior, et  participe déjà à la ligue de la région du Nord. En 2002 Il est surclassé à l’équipe type des Brasseries, c’est-à-dire chez les séniors. En 2003, s’étant fait distinguer des autres, il est choisi pour aller mener un stage à Douala et en 2004 ; il reviendra nanti d’un diplôme. Le jeune est alors retenu pour jouer avec Pilote Football Club de Garoua pour disputer les inters poules, mais  ne réussira pas à monter en D1.  En 2006, toujours sociétaire de Pilote, il va s’imposer en attaque aux côtés d’un certain Aboubakar Vincent ou encore Jacques Zoa et finira la saison avec 14 buts sur 26 matches joués. S’ouvre alors le bal des sollicitations ; Coton Sport de Garoua et Sahel de Maroua engagent des pourparlers avec le prodige. Les termes des deux contrats ne rassurent pas le joueur, encore moins ses  parents, et les propositions se voient donc refusées. ABAKAR va en profiter pour aller composer son Bac au Tchad, après quoi une bonne opportunité va s’ouvrir à lui, son premier voyage pour l’Espagne ; l’enfant terrible bondit alors sur l’occasion sans refléchir.

Le jeune camerounais fait ainsi son entrée dans le club de D3, Palamos. Nous sommes en 2007. Avant son départ pour l’Espagne, le jeune restera 6 mois à Yaoundé pour des problèmes de visas ; il aura la chance de tomber sur le coach Belinga de Impôts FC (actuel coach des Astres de Douala) qui l’autorise à s’entrainer avec son équipe pour ne pas perdre la forme. Arrivé en Espagne, les difficultés ne se font pas attendre ; Abakar qui sort d’un football purement physique a alors du mal à s’adapter à celui plus technique et tactique. Il se voit contraint de passer 3 mois d’adaptation en foot salle avant de rejoindre son nouveau club, non sans prendre des cours intensifs de langue pour mieux s’intégrer.  Il finira la saison avec 15 buts sur 27 matches disputés.

Pendant l’été 2008, alors en vacance au Cameroun, il est contacté par un certain Abdouraman Ahmadou qui lui propose de rejoindre les cadets pour les éliminatoires de la CAN. Son retour au championnat espagnol va s’écourter, car le coach de l’époque qui le pays pour le Maroc où le club de première division Kénitra Athletic Club l’attendait. Il proposera au jeune camerounais de l’y rejoindre ;  Abakar y signera pour 3 ans. Même s’il n’a joué qu’en réserve, ABAKAR sortira meilleur joueur étranger du championnat avec 22 buts à son compteur sur trente matches. Fort de ces prouesses, l’Espanyol de Barcelone qui venait superviser une rencontre à cette époque repère le garçon et propose à son club de le racheter. Une proposition que le KAC (Ndlr) balaiera du revers de la main. Le club refusera d’ailleurs toutes les propositions qui n’arrêtaient plus…

En Novembre 2010, arrivé en fin de contrat, ABAKAR qui ne voulait pas prolonger son contrat avec le KAC se voit transférer en Libye contre son gré à l’Al Olympic Zaouia. Mais vers fin février 2011, l’instabilité de l’état provoquera l’arrêt de toutes activités. Le jeune attaquant se verra même exempt de la participation en coupe d’Afrique Junior en Egypte, faute de vols en Libye. Il ne rejoindra le pays qu’en Mai 2011, et en Juillet il est convoqué avec les espoirs pour les jeux de Maputo. Mais une fois de plus il doit repartir car il reçoit un appel du club Koweït City ; il en discutera avec le coach Dieudonné Nké, et ce dernier lui donnera sa bénédiction. Blessé, le garçon voit ses rêves une fois de plus s’effondrer. Il aura tout de même le temps de signer avec le club français Guingamp, avant de rentrer au Cameroun en Novembre 2012.

Sur place, il s’engage dans l’Union de Douala mais au bout de trois semaines le courant ne passait toujours pas ; il partira de là pour le Tonnerre Kalara Club de Yaoundé où il s’entendra avec le président sur un certain nombre de choses. Il signera alors un contrat gratuit, sans salaire et sans prime, et en contre partie le club n’exigera rien de lui… ABAKAR ne souhaite alors que se remettre en forme et rien de plus.

ABAKAR attire dès lors toujours les convoitises ; il serait déjà contacté ces jours par le SFAX de  Tunis, l’Alghesh d’Egypte, ou encore le club arménien Pyunik.

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