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Joseph Ndoko, entraineur des Lionnes indomptables, concernant les pros : « On va les intégrer à partir du mois de Mai »

Le Cameroun prépare le match qualificatif pour la CAN Ghana 2018. Ce match qui se tiendra en juin, opposera le Cameroun au Congo.

Après une semaine de stage avec ses 30 filles convoquées, l’entraineur des Lionnes indomptables Joseph Ndocko nous livre ses premières impressions. Nous l’avons interviewé lors de la 7e journée de football féminin qui s’est disputée samedi 14 avril 2018 au centre technique de la Fecafoot à Odza.

 


Comment se passe les premiers jours dans la tanière des Lionnes ?

L’observation est palpable, il n’ya qu’à écouter ma voix pour savoir que ce n’est pas évident. On a un problème très compliqué actuellement, c’est que, entre ce qui se vie dans le club et ce qui se vie en sélection, il ya vraiment une différence. On ne rend pas la tâche facile aux filles qui doivent progresser. Si vous apprenez quelques chose aux filles par rapport au football moderne en sélection et que en club ça ne suit pas, ça ne sert à rien. Et puis, moi je n’ai pris qu’une trentaine, qui sont licenciées actuellement qui vivent de ça, il faut que la direction technique essaye de voir l’encadrement technique des équipes pour que ça puisse vraiment aider les filles. Parce que c’est extrêmement compliqué. Mais c’est plaisant parce qu’elles sont réceptives, elles ont envies de progresser. On a encore une certaine marge avant le match contre le Congo et c’est tant mieux.

 

Certaines des  jeunes qui sont dans votre liste peuvent elles postuler pour la liste finale ?

Non, ce n’est pas une manière de dire que je suis interagissant, mais, il s’avère que chez les U17, il y a un phénomène très grave, chez les U20, elles ont échouées dans leur catégorie, et quand tu échoue, ce n’est pas évident que du jour au lendemain on te donne du cadeau. Maintenant, chez les U17 elles préparent leur coupe du monde. Il faut faire attention, éviter de faire en sorte qu’à un moment donné, on se retrouve avec une fille qui a sauté trop de classes, ça peut jouer sur leur phycologie. On est entrain de donner notre meilleur pour que nous puissions les suivre de manière progressive. Par exemple la petite Ngatchu, elle est avec nous, pas forcément pour aller jouer la CAN, mais pour intégrer ma philosophie, c’est un projet à moyen et long terme.

C’est un regroupement qui concernait beaucoup plus les filles locales. Il s’est avéré que Raïssa et Sonkeng étant pour le moment au Cameroun, Raïssa devait retourner pour aller signer son contrat, mais je l’ai convenu que nous commencions très tôt à préparer, cette rencontre contre le Congo. Ça concerne beaucoup plus les filles locales, ça n’a rien avoir avec les professionnels. On va les intégrer à partir du mois de mai, encore que certaine ont déjà fini, certainement qu’on nous donnera des moyens pour qu’elles viennes.

 

Avez-vous une idée de l’équipe du Congo ?

Pas grand-chose, ce n’est que du respect. Maintenant on a eu vent qu’il ya certaines Camerounaises qui jouent la-bas. On a donc intérêt à commencé à écouter, s’il y a un championnat qui joue la-bas. On va identifié joueuse par joueuse, s il les moyens le permettent. Il faut partir en sachant que les matchs des qualifs, ça ne va pas rigoler, donc on va aller jouer, pour se qualifier.

 

Este ce que la détection continu malgré le faite que vous soyez en stage ?

Bien sur, la détection va toujours continuer. Et même le jour de la CAN, pendant que le match se joue, il y aura toujours détection. Vous savez, il y a beaucoup de paramètres qui feront que les filles soient sélectionnées ou pas. On ne ferme pas la porte par rapport à une période, par rapport à quoi que se soit. La liste, elle ne s’arrête pas.

 

 

 

 

 

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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