Décidément, les derniers jeux universitaires qui se sont déroulés à Buea au mois de Mai de l’année dernière, font encore tâche d’huile dans les esprits des cop’s de Ngaoundéré. A quatre jours seulement du coup d’envoi effectif de la 16e édition des jeux universitaires qui se tiendront du 20 au 27 Avril dans le campus universitaire de la région du château d’eau du Cameroun, les préparatifs s’intensifient. Mieux faire que Buea et surtout rafler le plus de médailles, constitue le menu des athlètes de l’Université des berges du lac Dang qui sont plus que jamais déterminés à damer enfin le pion à leurs adversaires. Pour cela, le Comité d’organisation déjà mis en place a donné un coup de pied à l’accélérateur depuis le mois d’octobre dernier.
En sport individuel comme en sport collectif, les athlètes sont soumis à de rudes séances d’entrainements obligatoires chaque semaine. Les séances de briefing entre encadreurs et athlètes qui avaient lieu les mercredis et samedis après-midi, se sont multipliées depuis trois semaines déjà. Comme l’a d’ailleurs souligné la hiérarchie de l’auguste institution universitaire, ces séances se déroulent à présent tous les jours.
Dans chaque atelier sportif, les encadreurs mettent l’accent sur les volets physiques, tactiques et techniques de leurs poulains afin d’atteindre le but visé pour pouvoir hisser l’Université de Ngaoundéré vers la plus haute marche du podium au soir du 27 Avril prochain.
Selon Valentin Nguia Ma Désiré, le Chef de service de sport, «tous les moyens sont mis à contribution pour que les athlètes se préparent dans de bonnes conditions quelqu’en soient les cas. La preuve en est qu’ils ont eu des stages bloqués du côté de Maroua.» Propos que confirme Bayang Dieudonné, de l’équipe du saut en hauteur, qui reste cependant très optimiste et pense que dans ces conditions, ils iront loin.
Et pour mieux concrétiser, un mini-tournoi entre les athlètes de Maroua et Ngaoundéré s’est tenu en phase aller-retour au début du mois d’avril pour jauger le niveau de performance des athlètes. Surtout que, certains parmi eux sont considérés comme valeurs sûrs de la victoire à l’instar de Saraoussi, médaillé d’or du saut en longueur lors des derniers jeux universitaires de Buea. Pour le Professeur Paul Henri Amvam Zollo, Recteur de l’Université, aucune erreur ne peut être tolérée. Car, selon lui, Ngaoundéré doit faire mieux que dans les années antérieures. Pour cela, les petits plats ont été mis dans les grands afin que la cérémonie d’ouverture soit un succès. Surtout qu’avec la grande avancée du terrorisme, avec notamment le spectre de l’enlèvement des français près de la frontière avec le Nigeria voisin par Boko Haram, le cordon sécuritaire a été renforcé depuis le début des préparatifs.
Tout compte fait.
Les sports individuels restent cependant les domaines où ces acteurs mettent les bouchées doubles afin d’engranger des métaux précieux dans leurs escarcelles. En sport collectif, les entraîneurs sont déterminés à éviter la ballade de santé de leurs équipes comme ce fut le cas à Buea. Les athlètes de l’auguste institution du Professeur Paul Henri Amvam Zollo voudraient être plutôt prophètes sur les berges du lac Dang. On se souvient encore du lourd score de cinq zéro infligé par les filles de Yaoundé II à celles de Ngaoundéré en Football.
A quelques jours de la messe sportive des cop’s des Universités du Cameroun, on espère dès à présent que l’important ne sera plus de participer, mais de remporter le maximum de médaille.
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