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Raphaël Nkoa Atsanga: « Ma personne importe peu et je demande à être jugé au pied du mur »

Félicitations monsieur le Team Press Officer ?

Merci beaucoup. Je crois que les félicitations, c’est à l’ensemble de la presse et c’est aussi à l’ensemble d’une certaine génération.

Comment avez-vous appris votre nomination et quelle a été votre réaction ?


Je dois avouer que çà été une grosse surprise. A aucun moment je n’avais eu le sentiment ou le pressentiment que je pouvais avoir cette promotion de Team Press de l’équipe nationale fanion. Quelque trente minutes avant le journal de 20h, j’ai eu le coup de fil d’un ainé, d’un collègue de la rédaction qui m’annonçait la nouvelle. Passé l’étonnement et la surprise, je me suis immédiatement plongé dans mes nouvelles tâches et dans le défi qui m’attend. Défi immense. Il a fallu se mettre directement à la tâche, compte tenu de l’urgence qui nous attend dans quelques jours avec ce match décisif face au Togo qui nous permettra de savoir s’il faut maintenir la flamme ou alors il faut rebâtir totalement le onze national.

Quelle est votre conception du travail de Team Press ?

Disons que le travail de Team Press a été mis en place pour la première fois en 1994 aux Etats Unis parce que les équipes étaient restées longtemps sans communiquer à la presse et çà avait créé quelques désagréments au niveau de certaines délégations et de certaines nations. Le poste de Team Press avait donc été créé pour servir d’interface entre l’équipe et l’extérieur. Au niveau national, c’était entre l’équipe, son public et les différentes composantes de la société. Originellement, c’est çà le travail du Team Press et la FIFA avait élaboré un certain canevas avec des causeries de presse et des conférences de presse. Le Team Press était une espèce d’entremetteur pour les interviewes individualisées. Je dois avouer qu’en fonction d’un certain nombre de contingences et de spécificités liées à des pays, le rôle a évolué. Vous savez qu’ici au Cameroun, le Team Press s’est donné une certaine liberté, celle de défendre l’image de la sélection nationale et puis donner les informations d’ordre pratique qui, en principe, devaient dépendre de la fédération camerounaise de football sous d’autres cieux, parce que l’équipe nationale fait partie de la fédération. Mais ici au Cameroun, compte tenu de l’ambigüité qu’il y a dans cette situation un peu bicéphale, le team Press est devenu le communicateur des Lions indomptables. C’est un peu le rôle que le Team Press a au carrefour de plusieurs contingences qu’il faut intégrer.

Vous devez travailler avec la presse, pourtant cette presse dans son ensemble a très mal accueilli votre nomination. A votre avis, à quoi est due cette animosité ? Est-ce parce que vous êtes distant ?

Je dois avouer que j’ai été un peu surpris par cette levée de boucliers car je ne me souviens pas nourrir des antécédents avec qui que ce soit. C’est vrai nous ne sommes pas familiers, il faut le reconnaitre et peut être que ceci peut expliquer cela. Mais on a dépassé les limites de l’acceptable. Je n’ai pas suivi les medias, mais on m’a rapporté un certain nombre de choses et çà a même frisé la haine. çà ne nous fait pas honneur, surtout à nous les journalistes sportifs. On se doit, au delà des divergences qui nous opposent, de maintenir l’essentiel qui est la restitution des faits. Après, on peut faire un commentaire. Mais je comprends, c’est des propos à chaud, c’est des propos émotifs. Le temps de la sagesse viendra et je dois aussi avouer que je ne suis peut-être pas familier à une certaine presse. Je suis arrivé dans ce milieu il y a une vingtaine d’années, beaucoup de gens ne le savent pas. En 1998, j’étais déjà au mondial en France. Et bien avant, en 1996, j’étais déjà au four et au moulin, je suis arrivé à la presse avec une génération de journalistes comme Gustave Samnick, Alain Blaise Batongue, Alphonse Sinkam que vous connaissez. On a cheminé ensemble et, compte tenu de l’évolution des choses, je me suis un peu coupé du milieu avec le départ de Vincent Onana de la Fecafoot. Il a alors émergé une certaine presse avec qui nous n’avons pas d’atomes crochus, sans avoir de problèmes pour autant. Je me suis refusé, compte tenu de l’idée que je me faisais du métier, d’embrasser un certain nombre de choses. Çà veut dire qu’on peut être en désaccord profond sur des sujets, mais rester courtois et fermes. La preuve, vous et moi ne sommes pas toujours d’accord, on est même opposé sur la direction du football Camerounais et sur les options a implémenter pour sortir le football de l’ornière, mais çà n’empêche pas que nous soyons courtois. On se respecte mutuellement. Je dois avouer que je n’ai pas accepté la levée de boucliers contre ma personne.

Est-ce que cette attitude de la presse va vous amener à choisir ceux des journalistes avec qui vous allez travailler ?

Vous pouvez me faire confiance, je ne ferai pas de choix. Quels que soient mes ressentiments, il va de soi que ceux avec qui je suis plus proche auront droit à des coups de fils hors de la réglementation. Je pense à vous, je pense à un certain nombre de confrères aussi. Mais je ne ferai pas de choix. J’essayerai d’être le plus professionnel possible parce que l’équipe nationale c’est un patrimoine de tous les Camerounais. Il n’y aura pas d’exclusions.

Vous avez travaillé avec les sélections inferieures et là bas, on n’a pas ressenti l’impact de votre travail. Pensez-vous que cela peut être la raison pour laquelle vos confrères sont dubitatifs ?

Je suis un peu embêté par cette question parce que çà m’amène à parler d’un certain nombre de choses que je devrais normalement taire. Le poste de Team Press dans les autres sélections nationales n’a pas la même visibilité, n’a pas le même rayonnement et vous n’avez pas les mêmes moyens de la part de la hiérarchie. Est ce que vous cavez que lors des deux derniers voyages des Lions A’, j’ai été refoulé à l’aéroport de Douala. Dans les autres sélections, lorsqu’on fait voyager le Team Press, on estime qu’on vous fait déjà une faveur. Lorsqu’on vous tient ce genre de langage, çà ne sert à rien de parler de commodités, parce que vous savez que la communication se gère, elle coûte extrêmement chère. Il faut mettre en place un certain nombre de choses et pour cela, il faut mettre la main dans la poche. Au niveau des sélections inferieures, on estime que çà n’a pas la même visibilité, on ne renvoie pas le même message vis-à-vis de l’opinion publique, donc c’est un peu délaissé. Là bas, le Team Press est là pour servir d’interface avec les organisateurs. Soit avec la CAF, soit avec les fédérations homologues et au niveau de votre hiérarchie, on ne vous autorise toujours pas à vous déployer au niveau des Camerounais parce qu’on estime que les joueurs sont jeunes et qu’il ne faut pas leur mettre la pression car plus c’est calme, mieux çà va. La critique qu’on me fait au sujet des autres sélections peut être fondée vu de l’extérieur. Mais de l’intérieur, quand on connait ce genre de contingences, on comprend que ce n’est pas la même chose. La preuve, au niveau de la presse, je n’ai jamais eu autant de sollicitations que depuis 48 heures. J’ai été Team Press des autres sélections et il ne me souvient pas avoir été invité sur un plateau de télévision, peut être uns fois à Equinoxe tv. Ce n’est pas la même sollicitude. C’est différent. Et moi j’ai désormais la pression en ce qui concerne l’équipe nationale fanion. On me demande de réaliser un certain nombre de choses qu’on ne m’avait jamais demandé en ce qui concerne l’équipe nationale junior et même les A’. Donc ce n’est pas la même chose.

Ce n’est surtout pas la même chose au niveau des joueurs. Quand on sait que la spécificité du Cameroun, c’est que les joueurs ont été érigés à un certain statut, comment allez-vous faire pour ramener certains joueurs qui refusent de venir en conférence de presse et même en causeries de presse ? Comment allez-vous faire pour les convaincre à venir parler désormais aux journalistes ?

Vous évoquez un problème très important. Je devrais faire une communication dans ce sens à travers les medias cybernétiques dans les prochaines minutes. Je crois que, à la différence de ce qui se passait, c’est qu’il y aura un briefing. Il y aura des éléments de langage qu’on donnera aux joueurs pour pouvoir communiquer. Et puis je connais un peu la psychologie du Cameroun et je sais ce qui se dit sur les uns et les autres. Lorsqu’un joueur est sollicité, je ferai cet effort de m’entretenir longuement avec lui, question de montrer l’intérêt qu’il a se présenter devant la presse. Vous savez, le problème le plus souvent pour ce genre de joueur, c’est les éléments de langage. Et puis, quand on s’entend, une interview peut être conventionnelle. Je crois que le briefing d’avant interview sera une donne importante. Et puis il y a la communication interne parce qu’on ne voit que la communication externe. Il faudra mettre sur pied une communication interne très efficace. Je crois que j’aurai un premier rendez-vous avec l’ensemble des joueurs, lundi ou mardi, et on va voir, en fonction de l’emploi du temps du coach. La communication interne est souvent poreuse, d’où ces fuites qui ont secoué le vestiaire. Et puis on ferra, autant que faire se peut, pour mettre tout le monde à la disposition de la presse. C’est le premier défi. J’ai eu une dizaine de joueurs au téléphone. Je ne vais pas vous donner les noms, mais ce sont les plus sollicités généralement et nous sommes d’accord là-dessus. Çà se passe comme çà dans tous les métiers. Vous savez qu’une interview se fait relire avant d’être diffusée. Peut être que çà ne sera pas çà, mais on passera des deals pour que tout le monde trouve son compte.

On a toujours parlé de clans dans cette équipe nationale. Cela ne va-t-il pas perturber votre travail, quand on sait que les batailles sont souvent rudes entres les différents camps ?

Je vais me situer au dessus de ces clans. Personnellement, je ne fais partie d’aucun clan, même si j’ai des préférences pour X ou Y. Ma fonction m’oblige à être au dessus de la mêlée, à essayer de tendre la main à tout le monde. Je ferai cet effort et surtout, je vais éviter d’être au service d’un joueur. Je suis un homme, j’ai mes faiblesses, mais je ferai cet effort. Je vais amener les joueurs à communiquer et, pourquoi pas, à participer également à une interaction interne pour qu’ils puissent se parler. C’est une question de communication. Nous vivons dans un monde ou tout est communication et, à fortiori, au sein d’un groupe. Il faut que le groupe Lions indomptables parle un seul langage. On peut avoir des différences au sein d’un groupe, comme nous avons des divergences au sein de la presse camerounaise où nous ne pensons toujours pas la même chose, je peux ne pas vous aimer mais je dois travailler avec vous parce que vous être important. Il faut amener les joueurs à avoir un objectif commun. Avoir la victoire au bout du visage, c’est aussi le travail du Team Press, même si je suis aidé là par le psychologue de l’équipe.

Le ministre des Sports actuel est très frileux face à la presse et lors de la 3ème réunion de préparation du match, il a instruit que durant le stage qui débute lundi, que les journalistes ne soient présents que lors de la conférence de presse et de la reconnaissance du stade. Vous en tant que Team Press, pensez-vous que les Camerounais doivent être coupés de leur équipe ?

Je dois vous avouer que j’ai été surpris lorsque que j’ai lu les comptes rendus qui ont été faits de cette troisième réunion préparatoire. Je prends le train en marche. Le ministre c’est le patron de cette équipe. J’essayerai de faire comprendre au ministre mes préoccupations à moi, même s’il est vrai qu’in fine, c’est lui qui répond de l’équipe nationale. Vous savez, en France, pour amener l’équipe à communier avec son public, il y a une équipe de journalistes présents au quotidien. On ne va pas prendre l’ensemble de la presse mais il y a aura des journalistes permanents de lundi à vendredi au sein des Lions. On choisira trois ou quatre. Je pense aussi faire des reportages in situ avec deux chaines de télévision, comme çà se fait avec l’équipe de France à Clairefontaine. On ne peut pas couper l’équipe de son public, mais tout est question d’équilibre. Eviter la trop grande exposition et éviter aussi que l’équipe nationale soit trop enfermée. Et dans la discussion que j’aurai avec le ministre des Sports, on va revenir là-dessus. J’ai discuté avec le Directeur administratif et nous sommes d’accord. Il faut éviter que l’équipe nationale soit totalement fermée car çà peut avoir un effet boomerang en fin de compte.

A travers l’émission que vous présentez sur la CRTV tous les vendredis, vous recevez un certains nombre d’experts, notamment les Team Press des autres sélections nationales. Vous avez d’ailleurs reçu celui de l’équipe de France. Est ce que vous seriez prêt à solliciter ces Team Press pour améliorer votre travail ?

Vous posez une bonne question et pour ne rien vous cacher, le Team Press de l’équipe de France est à Yaoundé depuis 24h (Il serait arrivé mercredi, Ndlr). Nous travaillons depuis hier ensemble. Mais ce n’est pas la même chose. La psychologie des Camerounais ce n’est pas la même chose. Le métier tel qu’il est fait de façon basique, çà va être la même chose qu’en France. Maintenant, il faut intégrer les spécificités camerounaises. Nous avons aussi eu à travailler avec la presse internationale, mais la priorité c’est la presse nationale. Parfois, la presse internationale, vu de loin, grossit les faits et c’est la raison pour laquelle Philippe Doucet sera là la semaine prochaine pour talents d’Afrique. De même que certains reporters de RFI et de Canal. Mais j’ai dit qu’il est hors de question qu’ils viennent permanemment. S’il est dit que les collègues camerounais viendront deux fois, eux aussi ne viendront que deux fois.

Quel est le rapport que vous entretenez avec votre prédécesseur, Linus pascal Fouda ?

On a toujours entretenu des rapports très courtois, des rapports professionnels. C’est un frère car nous sommes issus de la même aire géographique. Nous sommes tous de la Mefou et Akono et il m’a vu cheminer et faire mes premiers pas. Mais la vie nous réserve toujours des surprises. Si on me l’avait dit il y a quelques années, peut être que j’aurais signé, il y a trois ou quatre ans, mais pas maintenant. C’est une très grande surprise, contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser. Il faut faire avec car çà fait partie de la vie.

Il nous est revenu que vous avez manœuvré en douce pour le remplacer. Qu’en est-il ?

Je peux vous assurer que c’est un procès en sorcellerie qu’on me fait. Il y a quatre ans, je peux vous l’avouer, j’étais partant. Mais pour cette fois, à aucun moment j’ai pensé à çà. Le ministre avec qui je me suis entretenu lors de son discours de fin d’année n’a rien laissé filtrer, même sil est vrai que de temps à autre, il me manifestait une certaine sympathie. Hier, j’ai rencontré mon Directeur général [amadou Vamoulké, Ndlr] lui aussi n’a pas été informé. J’ai été surpris. Vous savez, l’équipe nationale c’est comme un appel au drapeau. J’étais un peu obligé de partir, ce d’autant plus que j’étais déjà Team Press des Lions juniors et des Lions A’. Il n’y avait pas de raison que je dise non. Mais je n’ai pas manœuvré.

Il y a cinq ans, la presse sportive Camerounaise a boycotté une conférence de presse des Lions sous le prétexte que les joueurs camerounais préfèrent accorder des interviewes aux journalistes expatriés au détriment des hommes de média locaux. Malgré le tôlé que çà avait fait, la situation n’a pas vraiment changé. Peut-on espérer que le changement de cette donne soit l’un de vos chevaux de bataille ?

On dit en français vulgairement, « a beau mentir qui vient de loin », on a tendance à croire que le beau c’est celui qui n’est pas avec vous permanemment. On va essayer d’y remédier. çà fait partie des axes de réflexion des échanges que nous aurons lundi ou mardi avec tout le monde. Il y va aussi de leur succès, parce qu’un joueur qui est véritablement soutenu par son pays et qui n’est pas cassé par sa presse, peut se mouvoir facilement. Pour ce match du 23, on peut être dans le dur à un moment donné. Et si certains ont des récriminations vis-à-vis de la presse et qu’ils sont pris en grippe, çà va se faire ressentir sur le terrain. Il importe, par respect pour le Cameroun, de communiquer avec sa presse quelle que soit ce qu’on peut avoir comme pensée.

Pensez-vous que le Cameroun a les arguments pour venir à bout du Togo qui revient de la Can ?

C’est un match de foot. Sur le papier, le Cameroun devrait pouvoir l’emporter. Je discutais avec Pape Diouf ce matin et il m’a réitéré que nous avons le meilleur potentiel à toutes les lignes. Vous ne pouvez pas vous imaginer qu’on a une équipe avec quatre ou cinq centraux qui sont des titulaires potentiels, à l’instar de Sébastien Bassong, Aurelien Chedjou, Jean Armel Kana Biyik, Nicolas Nkoulou… Au poste d’arrière gauche, c’est le désert dans toutes les sélections alors que chez nous, on a l’embarras du choix. Je ne parle pas du milieu relayeur, du milieu défensif. Et même en attaque où on croyait que c’était un peu poreux, on a Moukandjo qui a commencé à se montrer à son avantage, on a Aboubakar qui gagne du temps de jeu, et un Samuel Eto’o qui peut toujours avoir le coup de rein décisif. Mais c’est une sélection dont il faut faire une équipe. Et c’est là tout le problème de l’équipe nationale du Cameroun. Je crois que c’est un peu psychologique. On ne peut pas avoir autant d’individualités dans tous les secteurs de jeu et être en crise de résultats.

Quel est le vœu que vous émettez au moment de prendre fonction dans la tanière des Lions indomptables ?

Je tends la main à tout le monde car c’est un travail d’ensemble. Ma personne importe peu et je demande à être jugé au pied du mur. Je demande à être jugé sur les faits. Je vais établir un plan de collaboration avec la presse. Demain je partirai et une autre personne va venir. L’équipe nationale c’est une réalité permanente et je voudrais bâtir quelque chose de sérieux. Nous avons tous intérêt, nous journalistes sportifs, à ce que nous soyons à ce mondial brésilien parce que çà nous aide. Çà nous donne de la matière. Je tends la main à tout le monde et je demande aux uns et aux autres de lever leur susceptibilité et d’avoir dans le viseur l’équipe nationale. Je ne ferme la porte à personne.

Vous dites que vous ne fermez pas la porte mais on vous présente comme quelqu’un d’orgueilleux, de gonflé, d’arrogant et même d’hautain…

Çà doit être dû à ma formation. Physiquement, j’ai les épaules larges. Ma déformation physique fait croire que je suis très hautain mais ce n’est pas vrai. J’ai dit à certains, lorsque j’ai une prime en tant que Team Press, je ne sais pas à combien elle va se situer, c’est peut être entre deux et trois millions, on verra, j’enlèverai un tiers que je vais partager avec la presse. Si j’ai trois millions comme c’était le cas lors du dernier match des Lions, j’enlèverai 1.000.000 que je vais partager avec un certain nombre de confrères et ce sera fait au vu et au su de tout le monde. Je le fais parce que j’estime que les journalistes ont servi de relais. J’ai vu les budgets de préparation du prochain match, que je n’avais pas dans les autres sélections, je suis tombé des nues. Je verrai ce qu’il faut faire avec la presse et pour le reste, on avisera parce que sans cette presse là, vous n’êtes rien et votre travail tombe à l’eau. J’invite la presse à aider cette équipe.

Entretien mené par Guy Nsigué et Steve Djouguela

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