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Joel Embiid et les shooteurs des Sixers éteignent les Bucks

Portée par leur star, Giannis Antetokounmpo, exceptionnel en première mi-temps, la formation de Jason Kidd n’a pas réussi à capitaliser sur ses 24 premières minutes de la partie.

Pourquoi ? Parce que le « Greek Freak », gêné par les fautes, s’est progressivement éteint, que les Sixers ont mis pas mal de shoots à 3-pts et que Joel Embiid a été monstrueux après la pause. Ainsi s’explique la 13e victoire de Philadelphie cette saison (104-113)… et une défaite sans doute évitable pour les Bucks.

Giannis Antetokounmpo décolle
Pour lancer son équipe dans les meilleures conditions, Giannis Antetokounmpo a réussi une entame de rencontre parfaite. L’ailier marque les sept premiers points de sa formation, qui commence avec un 9-0. Sans oublier deux gros contres. La réponse des Sixers arrive dans la foulée avec un 8-0, alors que Joel Embiid connaît quelques difficultés offensivement. Il assure néanmoins un excellent travail défensif, mais il demeure maladroit en attaque. Philadelphie comble ce manque avec quantité de shoots primés : 6/13 en premier quart-temps (24-24).


Le second quart-temps est plus compliqué pour les Sixers, qui subissent la loi et le talent de Giannis. Monstrueux, il monte plusieurs fois au dunk et les Bucks passent un 13-0 en une centaine de secondes. Avec 3 paniers à 3-pts durant ce run, ils font un premier vrai écart (54-46). Les statistiques du « Greek Freak » en premier acte : 21 points à 9/11 au shoot.

Ce qui va remettre Philadelphie dans la rencontre, c’est son adresse retrouvée à 3-pts. Elle avait disparu en second quart-temps, elle est de retour dans le troisième et cela change la donne. Dario Saric est excellent, Embiid s’impose en défense avec ses contres, et les shooteurs rendent une copie de 5/11 à 3-pts. Cela fait beaucoup de tirs primés tentés, mais c’est efficace pour les Sixers (78-81).

Joel Embiid fait le boulot dans le money-time
L’activité défensive des Sixers est également à souligner. Ils ont produit de gros efforts pour dévier des passes, gêner et ralentir des transmissions, voler des balles dans la raquette. Surtout quand Milwaukee souffrait du manque de solution, pendant que Giannis était sur le banc, plombé par les fautes. Malheureusement, mais sans réelles conséquences, des ballons perdus un peu bêtement gâchent ces efforts. Plus globalement, l’adresse chute en dernier quart-temps et les Bucks souffrent de se passer de Giannis, qui terminera avec deux points en seconde mi-temps et 6 fautes au compteur.

Cela profite à Joel Embiid, qui gobe les rebonds et fait du chantier dans la raquette. Il accumule les lancers-francs qui creusent l’écart et impose son physique. Plutôt discret en début de partie, il se montre enfin pleinement.

Les Sixers valident une belle victoire (104-113) sur le parquet des Bucks et leur pivot phénomène rend une nouvelle copie épaisse : 22 points à 4/9 au shoot, 13/18 aux lancers-francs, 12 rebonds et 5 contres. On notera les 17 minutes de Timothe Luwawu-Cabarrot, discret avec 4 points et 3 rebonds.

basketusa

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