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Le pronostic de Albert Roger Milla pour Cameroun # Cap-Vert

A votre époque, comment abordiez-vous un match comme celui de 14 octobre prochain ?

On abordait ce genre de match avec beaucoup de simplicité. Car ce sera un match comme tous les autres. Certes, c’est un match qualificatif pour la CAN, mais nous, à notre époque nous ne réfléchissions pas. Il fallait absolument gagner car l’honneur de la patrie n’a pas de prix.

Dans quel état d’esprit était le Lion indomptable au moment d’entrer sur l’aire de jeu?


D’abord, c’était avec beaucoup de joie qu’on acceptait sa sélection à l’équipe nationale. Je me rappelle que c’était avec beaucoup de rapidité qu’on faisait son sac pour rejoindre les coéquipiers. C’était un véritable bonheur d’apprendre qu’on était apte à aller défendre les couleurs nationales. Une joie qu’on n’éprouvait pas dans nos clubs.

D’après vous, comment l’encadrement technique ainsi que les joueurs doivent aborder le match du 14 octobre prochain ?

Les joueurs comme les encadreurs doivent se mettre dans la tête que c’est la qualification qui se joue en 90 minutes. Les joueurs en particulier doivent comprendre que c’est une situation délicate pour notre pays. Le Cameroun ne peut pas se permettre de manquer deux éditions d’affilée de la CAN. Tous ceux qui viendront supporter les Lions le 14 octobre prochain doivent venir au stade avec un seul cœur afin de pousser nos joueurs à la victoire.

Que peuvent les Lions de Jean Paul Akono ?

Je crois que Jean-Paul Akono ou Martin Ndtoungou Mpilé ne sont pas des inconnus au Cameroun. Il faut tout simplement que l’environnement des Lions soit assaini. Tout le monde connaît le tempérament de Jean-Paul Akono, son amour pour la gagne. Personnellement, je crois en lui. C’est un entraîneur avec qui j’ai eu à travailler dans le passé. Avec l’équipe nationale militaire, nous avons été deux fois de suite, champions d’Afrique et vice-champion du monde. Je n’ai aucune inquiétude de ce côté. Maintenant, il faut que les joueurs qui seront alignés face au Cap-Vert soient dans d’excellentes conditions physiques et morales. Et même ceux qui ne seront pas retenus doivent être de tout cœur avec leurs camarades qui seront sur la pelouse. Bref, tous les Camerounais doivent être derrière les Lions.

A vous entendre, les Lions ont besoin du soutien de la Fécafoot et du Minsep…

Je ne crois pas que les responsables du ministère des Sports et de l’Education physique soient capables de souhaiter un jour que les Lions ne gagnent pas. Je ne voudrais pas parler de la Fécafoot. Car pour moi, elle ne doit même pas s’approcher des joueurs.

Comment analysez-vous le retour de Samuel Eto’o et le oui de Jean Armel Kana Biyick ?

Déjà, il faut savoir que Samuel Eto’o Fils n’a jamais abandonné l’équipe nationale. Il a juste décrié une situation que les autres joueurs professionnels camerounais n’ont cessé de décrier. La fédération doit dégager parce que les responsables de la Fécafoot sont devenus gênants. Le jeune Kana Biyick comme Assou Ekotto et bien d’autres joueurs sont pas au courant de la situation. Il faut de temps en temps écouter les joueurs et respecter ceux qui se battent pour le drapeau de notre pays.

Si vous aviez un conseil à donner à vos cadets qui vont descendre sur l’arène le 14 octobre prochain, ce serait lequel ?

Le premier conseil, c’est d’être très vigilants. Ce match ne sera pas facile. Toutefois, comme nous n’avons plus rien à perdre, il faudra attaquer. Je ne pense pas que les Cap-verdiens viendront attaquer chez nous. On n’aura pas besoin de classer cinq défenseurs. Nous devons mettre sur l’aire de jeu, des joueurs à vocation offensive. Si tout le peuple camerounais est avec les Lions ce jour-là, ils seront capables de renverser la vapeur

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